Stéphane JEOL
Ingénieur polymériste de l’ECPM Strasbourg - Doctorant en « Polymères et composites » à l’INSA de Lyon
Les nanocomposites peuvent être constitués d’une dispersion de plaquettes ou lamelles généralement argileuses dans une matrice polymère. Ces charges lamellaires sont constituées d’un ensemble de feuillets. Les dimensions des feuillets individuels sont de l’ordre du nanomètre en épaisseur, de plusieurs dizaines de nanomètres en largeur, et de plusieurs dizaines de nanomètres à quelques micromètres en longueur d’où leur appellation nanocharges. Il existe plusieurs types de nanocomposites lamellaires : à base de polyamide, de polypropylène, de polyester et à matrice époxyde.
Les nanocomposites peuvent être constitués d'une dispersion de plaquettes ou lamelles généralement argileuses dans une matrice polymère. Ces nanocomposites à nanocharges lamellaires font l’objet de cet article. Dans un premier temps, les généralités sur les nanocharges lamellaires sont rappelées : choix de la charge minérale, nécessité du traitement organique, argiles naturelles, etc. Le cœur de cet article s’intéresse ensuite à décrypter les nanocomposites lamellaires à base de polyamide, à base de polypropylène, à base de polyester et enfin à matrice époxyde. Pour chacun de ces nanocomposites, leur élaboration ainsi que leurs propriétés sont passées en revue.
Les nanocomposites sont constitués d’une dispersion de plaquettes ou lamelles généralement argileuses dans une matrice polymère. Ces charges lamellaires sont un ensemble de feuillets de type « mille feuilles ». Les dimensions des feuillets individuels sont de l’ordre du nanomètre en épaisseur, de plusieurs dizaines de nanomètres en largeur, et de plusieurs dizaines de nanomètres à quelques micromètres en longueur d’où leur appellation nanocharges. Les caractéristiques géométriques de la charge ont une influence déterminante sur les propriétés des matériaux polymères ainsi formulés, répertoriés ici sous l’appellation générale nanocomposites.