Thomas HEISER
Les cellules photovoltaïques organiques convertissent la lumière en électricité grâce aux propriétés d'une hétérojonction formée de deux matériaux respectivement donneur et accepteur d'électron. L'efficacité de conversion dépend de la nano-structuration de l'interface donneur/accepteur. Les matériaux forment des réseaux bi-continus interpénétrés de domaines de taille caractéristique inférieure à quelques dizaines de nanomètres. Les propriétés électroniques et l'orientation préférentielle des domaines déterminent l'efficacité de la collecte des charges photogénérées par le circuit extérieur. L'optimisation de la nano-structuration des matériaux organiques, utilisés comme couche active, est un élément clef pour l'avenir de cette technologie. Plusieurs approches sont possibles, elles s'appuient sur des outils de nanofabrication, des procédés physico-chimiques et la conception de nanomatériaux fonctionnalisés et font l'objet principal de cet article.