Marie-Pierre GIGANDET
Maître de conférences à l’Université de Franche-Comté - Membre de l’Institut des traitements de surface de Franche-Comté - Laboratoire de Chimie des Matériaux et Interfaces (LCMI) - Pôle corrosion, traitements de surface et systèmes électrochimiques - Université de Franche-Comté
Le chrome hexavalent utilisé traditionnellement pour l’obtention des couches de conversion anticorrosives est connu pour sa toxicité, la disparition de ce procédé est prévue, directive européenne à l’appui. Cet article a pour objet la présentation de traitements de substitution développés à ce jour, les premiers sans présence de chrome, les suivants en présence de chrome trivalent. Ces derniers sont les plus satisfaisants, ils ont déjà été qualifiés par l’industrie automobile.
Outre la composante esthétique, la chromatation permet de doter les matériaux de propriétés fonctionnelles, notamment une amélioration conséquente de la résistance à la corrosion de revêtements de zinc et une excellente base d’accrochage pour les finitions. Cet article est consacré à ce procédé, il en décrit le principe et la mise en œuvre. Il s’attache ensuite à la caractérisation des couches de conversion obtenues par la chromatation, puis termine en évoquant la toxicité du chrome hexavalent.