Éric FARGIER
Responsable de l’unité Métrologie LNE Sud (Laboratoire national de métrologie et d’essais)
Cet article s’intéresse aux défauts pris en compte dans les spécifications géométriques portées par le bureau d’étude sur un dessin de définition. Ces défauts sont de quatre types : de forme, d’orientation, de position et de battement. Ces spécifications sont censées représenter les écarts géométriques relevés entre le nominal théorique imaginé et le réel réalisé compatibles avec les conditions fonctionnelles. L’exposé accompagne chacun de ces défauts des différentes syntaxes utilisables par le concepteur, de leurs décodages et de leurs méthodes et moyens de contrôle.
Lors de la réalisation d’un produit, l’expression du besoin fonctionnel est traduite sur les dessins de définition par un langage normalisé partagé par tous les acteurs. De plus en plus, ce langage se pose comme un trait d’union entre le bureau d’études, les méthodes et le laboratoire de contrôle. En pratique, l’interprétation des spécifications géométriques peut être transformée par un certain nombre de modificateurs en relation avec l’exigence de l’enveloppe, la notion de tolérance projetée et le principe du maximum de matière.