Marc EVANGELISTA
Pour mener à bien sa mission, l’intrapreneur devra adopter une posture adaptée à chaque situation. Il devra considérer plusieurs facteurs dont les principaux sont la maturité de son sponsor dans le domaine de l’exploration (expérimenté, en exploration, ou sans aucune autre expérience que l’exploitation), la maturité de son exploration et sa propre maturité dans l’exercice.
Chaque situation va demander une posture adaptée afin de ne pas créer le chaos dans l’organisation qui le finance et qui, elle aussi, va devoir apprendre à gérer cette ambidextrie entre exploitation et exploration. Dans ce contexte, l’important pour l’intrapreneur est d’agir en pleine conscience de ces situations et de mettre en place des rituels lui permettant d’apprécier les situations pour les gérer au mieux.
Votre entreprise a des objectifs de croissance organique ambitieux et votre structure dédiée à l’intrapreneuriat est mise sous pression pour accueillir de plus en plus d’équipes d’explorateurs de nouvelles sources de croissance. Vous devez vous remettre en question. Si votre structure n’a pas de difficulté de recrutement tant les missions proposées plaisent aux employés, ils sont parfois un peu déçus à leur arrivée, car ils s’attendaient à un accueil plus structuré pour leur permettre de rapidement endosser leur nouveau rôle. Votre diagnostic est clair : l’accueil et l’intégration pour que les nouveaux arrivants soient immédiatement opérationnels constituent des éléments critiques à votre développement.
Dès lors, comment faire et quels sont les points importants à mettre sous contrôle ?
Cette fiche vous propose quatre actions concrètes afin d’être efficace pour répondre aux enjeux de votre besoin de croissance.
Tout part bien souvent d’une idée pour résoudre un problème, ou d’une envie d’explorer. Certains parlent d’une envie « de partir d’une feuille blanche ». Ensuite, l’intrapreneur va devoir faire face aux multiples défis qui vont de présenter à lui. Chacun de ces défis sera synonyme d’expériences et d’apprentissages. Ceux-ci pourront d’ailleurs peut-être le repousser ou alors à l’inverse démultiplier son envie et sa motivation. Parfois, lorsque l’aventure évolue positivement, elle va nécessiter en grandissant de la structuration. Certains entrepreneurs s’en féliciteront et se mettront à la tâche. D’autres, toujours avides d’exploration, trouveront que cela manque d’exploration et demanderont à se tourner vers des territoires plus vierges. Cette fiche va décrire les différentes étapes de la transformation de l’intrapreneur qui décidera de poursuivre l’aventure jusqu’au bout.
Vous avez déjà franchi les premières étapes du processus intrapreneurial. Les bases de votre proposition de valeur ont été validées et votre employeur, premier financeur de votre aventure, a décidé de financer l’étape d’accélération. Jusqu’à présent, vous étiez hébergé au sein d’une organisation dédiée à l’exploitation. Vous allez sortir de cette structure protectrice et prendre votre envol. Que ce soit au travers d’une division dédiée, d’une entreprise plus au moins indépendante, cette étape d’accélération est clef. Cette phase est aussi connue sous le terme « la vallée de la mort » ! Elle peut se résumer et se visualiser grâce à une image assez simple : vous êtes une petite boutique avec des moyens limités et on attend de vous une livraison digne d’un immense supermarché !
Pour réussir, vous allez devoir éviter les erreurs classiques caractérisant l’intrapreneuriat. En effet, votre employeur-financeur va maintenant beaucoup s’intéresser à vous, tellement qu’il va tout faire pour vous aider. Mais ses aides seront celles d’une organisation établie à l’égard d’une petite entité et ce n’est pas forcément de celles-ci dont vous avez besoin. En croyant vous aider, votre employeur peut prendre des décisions qu’il considère comme nécessaires alors qu’elles peuvent conduire à la fin de votre aventure.
Cette fiche décrit les grandes erreurs à éviter.
L’AFNOR définit l’innovation comme « un processus qui conduit à la mise en œuvre d’un ou plusieurs produits, procédés, méthodes ou services, nouveaux ou améliorés, susceptibles de répondre à des attentes implicites ou explicites et de générer une valeur économique, environnementale ou sociétale pour toutes les parties prenantes ».
L’intrapreneuriat qui lui aussi a pour objectif une rechercher de création de valeur peut donc s’appuyer sur ce processus d’innovation afin de conduire, à partir d’une idée, une exploration pour éventuellement apporter une vraie valeur sur le marché.
L’AFNOR définit l’innovation comme « un processus qui conduit à la mise en œuvre d’un ou plusieurs produits, procédés, méthodes ou services, nouveaux ou améliorés, susceptibles de répondre à des attentes implicites ou explicites et de générer une valeur économique, environnementale ou sociétale pour toutes les parties prenantes ».
L’intrapreneuriat qui, lui aussi, a pour objectif une recherche de création de valeur, peut donc s’appuyer sur ce processus d’innovation afin de conduire, à partir d’une idée, une exploration pour éventuellement apporter une vraie valeur sur le marché.
Cette fiche vous propose une description macro du processus d’innovation depuis l’incubation jusqu’au scaling.
L’une des premières tâches à accomplir lorsque l’on souhaite créer un programme intrapreneurial au sein d’une organisation est de mettre en place une gouvernance adaptée.
Cette gouvernance aura pour but de diriger le programme et de s’assurer que les directions prises pour assurer le développement de l’exploration en mode intrapreneurial seront bien en ligne avec la stratégie de l’organisation. Cela touche notamment :
Cette fiche décrit les points importants à considérer, que ce soit dans la construction de cette gouvernance ou dans les interactions les plus importantes pour que cette gouvernance fonctionne efficacement.
Que les structures dédiées à l’intrapreneuriat se nomment incubateur, accélérateur ou lab, elles ont toutes pour but premier d’isoler les intrapreneurs de l’organisation classique et de mettre à leur disposition les moyens de réussir. Ces structures accompagnent et font grandir les équipes intrapreneuriales afin qu’elles puissent explorer de façon efficace et avec le moins de difficultés possible de nouveaux territoires.
Les équipes d’exploration n’ont pas pour vocation à rester dans ces structures. Elles n’y font qu’un passage jusqu’à ce que leur maturité leur permette de voler de leurs propres ailes. Cette fiche va tenter d’aider à la mise en place d’une telle structure, et notamment décrire d’une part les fonctions clefs à organiser, d’autre part celles pour lesquelles il faudra s’assurer du support d’autres organisations internes ou externes.
Avant de partir en exploration et de lancer l’incubation, il faut constituer l’équipe intrapreneuriale. Première étape que l’on peut qualifier de cruciale pour l’aventure. Cruciale, car ce sont bien les premières personnes qui vont donner le ton de la suite.
Pour que l’on puisse parler d’équipe, il faut au moins deux personnes. Pour faciliter la compréhension, nommons-les. Dans ce duo se trouvent celui qui va porter la dimension « business » et celui qui va porter le côté « technique ». En fonction des situations, il faut bien évidemment adapter cette représentation. Parfois, il est nécessaire d’avoir trois ou quatre compétences différentes. Cette représentation sous forme d’un duo est bien évidemment réductrice, mais elle permet de simplifier le propos qui suit.
Cette fiche va décrire les différentes étapes qui vous permettront de constituer l’équipe intrapreneuriale la plus adaptée à l’exploration de votre sujet.
Les entrepreneurs tout comme les « startupers » le savent bien, réussir à aller au bout de l’aventure et mettre sur le marché un produit ou un service autour d’un modèle business rentable n’est pas facile. Et si beaucoup s’alignent au départ, peu d’entre eux franchissent la ligne d’arrivée : c’est une situation comprise et acceptée par tous.
L’intrapreneuriat répond à cette même règle. Lorsqu’un futur intrapreneur décide de se lancer, il doit être conscient qu’il y a une probabilité plus forte que son aventure s’arrête plutôt qu’elle réussisse. Et si vous montez un programme intrapreneurial, vous devez donc être prêt à affronter cette situation toujours compliquée que constitue l’arrêt d’une initiative intrapreneuriale. Ceci est d’autant plus vrai que votre organisation est généralement très typée « exploitation », c’est-à-dire adverse aux risques et à l’échec.
L’arrêt d’une initiative, qu’elle soit prise par l’équipe elle-même ou non, représente pour les personnes impliquées une déception, plus ou moins forte selon les situations, mais que vous ne pouvez pas effacer. En revanche, vous saurez gérer au mieux cette situation en suivant les étapes suivantes.
Cette fiche décrit les différentes étapes permettant d’accompagner l’équipe intrapreneuriale dans cette période qui n’est généralement pas facile à vivre.
Lorsqu’une aventure intrapreneuriale permet d’espérer, avec un degré de certitude assez fiable, qu’un nouveau modèle business peut émerger, il faut se poser la question de la suite et se préparer à passer de l’incubation à l’accélération. Nous allons admettre pour la suite qu’une entité de votre organisation a été suffisamment convaincue et que cette entité que l’on peut qualifier de « sponsor » est prête à financer la suite de l’aventure. Si ce n’est pas le cas, la transition ne peut avoir lieu.
Le passage de relais entre l’organisation qui a aidé à l’incubation et celle qui va être en charge de la croissance est une phase très critique. Or, cette dernière, si elle est habituée à piloter des organisations matures, n’a généralement pas d’expérience sur ce type de situation. Cette transition peut soit réellement mettre l’initiative sur les rails d’un succès, soit au contraire – si elle est mal gérée – conduire à un éventuel échec cuisant. Les intrapreneurs appréhendent généralement cette période parfois longue, souvent compliquée et généralement sujette à de multiples rebondissements.
Cette fiche va décrire les différentes étapes permettant une transition la plus douce possible.
Vous avez décidé de mettre à contribution vos employés afin qu’ils puissent librement soumettre des idées permettant à votre organisation d’innover et de se réinventer, que ce soit sur vos marchés ou bien sur de nouveaux territoires de conquête. Mais comment faire ? Comment provoquer un engouement et un intérêt ? Comment gérer et sélectionner les idées les plus intéressantes ?
Cette fiche vous propose un processus vous permettant, à partir d’idées émises par des employés, de sélectionner celles qui seront jugées prometteuses par votre organisation. Les éléments décrits vous aideront à comprendre comment embarquer l’ensemble de l’organisation dans une démarche d’innovation intrapreneuriale.
Elle décrit et vous rendra familier avec les étapes :
Vous avez sélectionné un certain nombre de sujets d’exploration au sein de votre organisation. Vous vous êtes doté d’une organisation de type incubateur pour mettre en selle et accompagner les explorateurs. Ces explorateurs vont s’engager dans une démarche intrapreneuriale agile et itérative. Ils vont devoir être accompagnés et coachés afin qu’ils puissent soit réussir rapidement, soit échouer rapidement, ceci avant d’avoir dépensé trop de ressources.
À la manière de structures légères comme les start-up, ils vont itérer avec des moyens limités. Ils devront rechercher un mécène ou un sponsor interne pour éventuellement trouver leur marché et démontrer qu’un business durable est possible.
Cette fiche décrit les différentes étapes d’un processus intrapreneurial ainsi que les besoins de support pour chacune des étapes.
Nombreux sont les managers qui lancent et pilotent des initiatives exploratoires – à savoir celles qui sont à la recherche d’un business modèle durable – de la même façon qu’ils dirigent des projets classiques, que ce soit pour développer des gammes de produits ou même pour améliorer leur productivité. Pourtant l’exploration, pour être fructueuse, doit être conduite très différemment. Et cette gestion, si particulière, ne va pas sans difficulté, car elle répond à une logique assez opposée à une logique causale, base d’une approche projet assez répandue parmi les organisations établies.
Cette fiche propose d’éclairer ces différences sur trois points clefs qui sont à la fois les plus saillants, mais aussi ceux qui posent le plus de difficultés pour les habitués de l’exploitation.
La R&D de votre entreprise a, au fil des années, mis au point de nombreuses technologies diverses et variées. Ces technologies ont dans bien des cas permis la création d’une propriété intellectuelle (PI). Il pourrait s’avérer intéressant d’évaluer en quoi ces technologies ou cette propriété intellectuelle permettraient de créer de nouvelles sources de valeur sur d’autres marchés.
Amortir les frais de R&D sur un plus grand nombre d’applications paraît clairement attractif. D’autant plus que comme ces technologies sont généralement maîtrisées, l’adaptation sur d’autres marchés peut se révéler rapide d’un point de vue purement technique. Pour un coût de R&D marginal, de nouveaux marchés potentiellement porteurs sont susceptibles de s’ouvrir de cette manière.
Il s’agira donc dans un premier temps de cartographier ces technologies et les propriétés intellectuelles associées. À partir de cela, pour chacune d’entre elles, il faudra évaluer sa capacité à créer une valeur en dehors du marché cœur sur lequel elles ont été appliquées. Une fois ces nouveaux marchés identifiés, des idées d’exploration seront en mesure d’être proposées.
Les principes d’effectuation sont issus des travaux de Saras Sarasvathy qui a travaillé avec Simon Herbert, prix Nobel d’économie. Ils décrivent ce que l’on peut appeler des principes permettant le développement d’une démarche entrepreneuriale.
S’ils s’appliquent parfaitement aux entrepreneurs, sont-ils adaptés aux intrapreneurs ? Et comment, dans une entreprise pilotée par des logiques causales, une démarche aussi antagoniste qu’une démarche effectuale peut-elle naître, survivre, voire même être cultivée ?
Pour chacun des principes, la suite évoque quelques éléments concrets de mise en œuvre au sein d’une organisation classique. Elle fait le parallèle entre l’entrepreneur avec sa liberté de manœuvre – notamment dans le choix de ses investisseurs – et l’intrapreneur qui, lui, subit les contraintes d’un investisseur-employeur souvent unique et issu d’une organisation mature et peu encline à prendre des risques.
Vous faites partie d’une large organisation qui a décidé de mettre en place une structure dédiée à l’exploration afin d’innover sur la base d’équipes intrapreneuriales dédiées. Votre organisation vous a confié un budget pour financer des explorations avec l’obligation de gérer les inévitables découvertes de celles-ci : les surprises, les hauts et les bas, les besoins d’aller plus vite ou de prendre son temps ; tout cela, de façon à leur permettre de réussir rapidement ou dans le cas contraire de se préparer à arrêter certaines d’entre elles. Cette fiche vous propose quelques principes concrets qui vous aideront à agir dans un monde rempli d’incertitudes.
L’intrapreneuriat n’est pas nouveau. Il a été observé dans les années 1980. Il répond à un double besoin des entreprises. D’un point de vue business, il est l’un des leviers qui permettent aux entreprises d’innover et de se réinventer. Il constitue aussi une réponse aux employés ou futurs employés qui souhaitent se réaliser au travers d’un parcours entrepreneurial. Or, pour que l’impact d’un programme intrapreneurial soit réel, il est nécessaire que ce programme réponde à des objectifs définis au plus haut de l’entreprise. Cette fiche va vous aider à bien définir ces objectifs.
Pour pouvoir faire grandir son entreprise, un entrepreneur passe une large partie de son temps à chercher des financeurs. C’est notamment le cas du startuper pour qui la vie est rythmée par les levées de fonds. Toutefois, la décision sur le choix des financeurs de son aventure lui appartient. Parmi les critères qui le guideront, il sera sensible à la compréhension commune de l’avenir de l’aventure et des risques associés. L’intrapreneur, quant à lui, passera beaucoup moins de temps à chercher un financeur puisqu’il s’agit dans la grande majorité des cas de son employeur. Il ne le choisira pas, il devra faire avec. Et cela va lui demander de mettre en place une gestion adaptée, celle des parties prenantes internes de son organisation. Cette gestion peut s’avérer chronophage si elle n’est pas réalisée de façon efficace. Elle va occuper une grande partie du temps de l’intrapreneur et pourrait même mettre à mal la suite de son aventure. Il est donc primordial qu’il se prépare à cette tâche avec soin.
Si votre organisation vous a démontré sa capacité à générer du progrès continu et des innovations incrémentales, elle bute sur l’éclosion et le développement d’innovations de rupture. Vous cherchez donc à y créer un environnement propice à l’exploration et à l’innovation. D’un autre côté, vous observez le phénomène des start-up et l’évolution parfois surprenante de certaines d’entre elles. Ces organisations agiles et sans peur créent chez vous des sentiments particuliers, mélange de jalousie et d’envie. Vous vous dites qu’il est peut-être possible de créer au sein de votre organisation une zone réservée pour que vos employés puissent agir de la même sorte. Au-delà de la création physique d’un lieu, il vous faudra recréer des conditions particulières pour que vos employés acquièrent des réflexes et un mode de pensée intrapreneuriaux.
Un langage commun, c’est avant tout une culture commune partagée. Et chaque organisation a la sienne. La plupart des entreprises utilisent un vocabulaire qui leur est propre. Ce langage interne a son importance, car il induit des comportements. Lorsqu’il est pratiqué, tout le monde sait de quoi il s’agit et à quoi il fait référence. Il assure une compréhension commune, quelle que soit l’entité à laquelle on appartient, quelle que soit sa langue ou sa position dans l’entreprise. Les jeunes recrues sont formées rapidement à ce « jargon » interne.
Cette fiche vous donnera quelques repères pour mettre en place un vrai vocabulaire d’exploration, et vous proposera un premier lexique de base pour bien débuter cette aventure.
À la tête d’une structure qui a pour objectif de développer des équipes intrapreneuriales, vous vous demandez comment mesurer la progression des équipes que vous accompagnez. D’un côté, vous ne voulez pas stopper les explorations trop tôt de peur de passer à côté d’une belle opportunité de développement. Mais d’un autre côté, vous craignez de vous acharner trop longtemps sur un sujet, dépensant du temps et de l’argent à la recherche d’un succès improbable.
Pourtant, chacune des initiatives fait face à des difficultés. Elles nécessitent des accompagnements adaptés et des financements variés. Les explorations purement digitales peuvent rapidement trouver leur marché et peuvent être peu consommatrices de ressources. D’un autre côté, celles faisant appel à des technologies moins matures ou avec des durées de mise en œuvre plus longues (dans le domaine de la biotech par exemple) demanderont plus de temps et de ressources. Dès lors, le temps et donc les ressources associées ne peuvent constituer les seuls éléments pour juger de la progression.
Cette fiche vous propose une méthode de représentation graphique fondée sur le temps passé en exploration, la taille du marché adressé et le niveau de risques résiduels de l’exploration.
Si tout un chacun peut assez facilement exprimer les caractéristiques critiques d’un entrepreneur, il est plus compliqué d’énoncer celles d’un intrapreneur surtout pour ceux qui n’ont pas d’expérience dans ce sujet. Et pourtant, les intrapreneurs doivent être capables de mettre en œuvre des compétences particulières associées à leur mission. Cette fiche vous aide à aborder ces caractéristiques intrapreneuriales afin de vous permettre d’aborder à la fois le recrutement, le management et la formation des intrapreneurs.
Parmi les outils importants pour mettre en œuvre un esprit intrapreneurial dans votre entreprise, la formation constitue un élément clef. Cette formation doit à la fois être pratique pour vos futurs explorateurs et augmenter leurs compétences sur des points clefs qui leur sont pour la plupart complètement inconnus.
La plupart des entreprises qui opèrent historiquement autour d’un produit ou d’une gamme de produits constatent que pour aller chercher de la croissance, elles n’ont d’autres choix que de se diversifier. En effet, dans le cadre de marchés matures, l’innovation produit – quoique nécessaire – ne permet bien souvent que de survivre et de maintenir des prix, rarement de proposer un décalage valorisable. Le levier prix/mix ayant ses limites, le risque de voir le chiffre d’affaires diminuer lentement au fil du temps tout en maintenant une marge honorable existe. C’est le cas de nombreux grands groupes. Ils meurent doucement et richement, mais ils vont inévitablement disparaître s’ils ne font rien. Pour survivre et continuer à croître, ils sont donc forcés de se remettre en question, de questionner leur « Where to play », de tenter de se réinventer et de se risquer au-delà de leurs territoires habituels.
Comme le démontrent de nombreuses études, même si la croissance organique sur le cœur de métier reste l’option privilégiée, les entreprises se tournent aussi vers une croissance externe sur d’autres marchés, à la recherche d’opportunités de diversification.
Cette fiche décrit des étapes vous permettant d’appréhender cette problématique de la diversification de votre organisation.