Abdelhamid ELAISSARI
Directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'automatique et de génies des procédés, UMR-5007, Université Lyon-1
L’objet de cet article est de montrer le procédé le plus utilisé permettant la synthèse de ferrofluide et de dispersion de nanoparticules magnétiques aqueuses ou organiques. Les propriétés colloïdales et magnétiques des particules superparamagnétiques sont décrites. L’utilisation des nanoparticules magnétiques dans le diagnostic in vitro comme support solide est illustrée par des applications réelles et des applications in vivo et les avancées les plus prometteuses son tégalement présentées. Ainsi , les percées technologiques apportées par les particules magnétiques sont succinctement illustrées.
Depuis de nombreuses années, les colloïdes (latex, particules magnétiques, particules de silice, particules fluorescentes...) offrent de multiples potentialités d'applications, en particulier dans les domaines thérapeutique et diagnostique. L'intérêt majeur de ces matériaux dispersés réside dans leur grande surface spécifique, ce qui favorise leur utilisation comme supports solides de biomolécule ou vecteurs de principes actifs. Les particules de latex magnétiques sont ainsi largement employées car ils permettent la réalisation de la séparation douce, le tri sélectif, la purification de biomolécules, la réduction du temps d'analyse, et l'automatisation des tests de diagnostic. Ces latex, composés d'une matrice polymère et de nanoparticules d'oxyde de fer, constituent une dispersion stable appelée ferrofluide.