Sandrine DESCLAUX
Ingénieur d’études - Laboratoire de Génie chimique (CNRS – UMR 5503) - Université Paul-Sabatier (Toulouse III) pour la partie documentation (Doc. J 2 791v2)
Les membranes de filtration peuvent être en osmose inverse OI, en nanofiltration NF, en ultrafiltration UF et en microfiltration MF. Semi-perméables, de structure symétrique, asymétrique ou composite, elles permettent la rétention de solutés ou de particules contenus dans un solvant. Les nombreux procédés d’élaboration sont directement adaptés à la fabrication de membranes à partir d'une classe de matériaux (organique ou minérale). Ces membranes sont ensuite assemblées sous forme de modules, plan, spiralé, tubulaire, ou en fibre creuses, qui sont étroitement reliés à la géométrie des membranes, donc au matériau.
Les membranes de filtration sont des membranes semi-perméables ou permsélectives qui permettent la rétention de solutés ou de particules contenus dans un solvant. Les membranes sont habituellement composées d’une couche sélective assurant la séparation, associée à un support renforçant la résistance mécanique. Leurs performances, qui correspondent à celles de la couche sélective, sont caractérisées par leur perméabilité au solvant et leur sélectivité.