Bernard de FORNEL
Ingénieur de l’École nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique et d’hydraulique de Toulouse (ENSEEIHT) - Professeur des universités, Institut national polytechnique (INP) de Toulouse
ce jour, la machine asynchrone reste la solution la plus souvent retenue pour réaliser des variateurs de vitesse. Faible coût et robustesse n’annulent pourtant pas son problème de commande. Le contrôle scalaire est la commande la moins sophistiquée de la machine asynchrone, mais également celle qui donne les performances les plus moyennes. Cependant, pour des variateurs possédant des plages de vitesse de faible amplitude, il peut s’avérer suffisant. Cet article s’attarde sur les caractéristiques des variateurs asynchrones avec contrôle scalaire.
Encore très utilisée pour réaliser des variateurs de vitesse, la machine asynchrone pose pourtant un problème de commande de par son modèle complètement non linéaire. Cet article s’intéresse aux deux algorithmes de contrôle direct existants pour la machine asynchrone. Le contrôle direct du flux statorique (DSC) et le contrôle direct de couple (DTC) présentent beaucoup d’avantages, notamment par rapport au contrôle vectoriel : réduction du temps de réponse du couple, amélioration de la robustesse vis-à-vis des variations paramétriques, contrôle des amplitudes de modulation du couple et du flux, suppression du modulateur et des transformations de coordonnées. Certains inconvénients sont cependant à déplorer, dont la non-maîtrise de la fréquence de commutation pour la DSC.