Annabelle COUVERT
Maître de conférences, HDR, École nationale supérieure de chimie de Rennes (ENSCR)
Souvent associée à la notion de toxicité, la pollution odorante constitue le deuxième motif de plainte après le bruit. En effet, selon le code de l'environnement, il y a pollution odorante si l'odeur est perçue comme une nuisance olfactive excessive. Cet article traite de l’utilisation de produits dits « masquants et/ou neutralisants d'odeurs ». L’action de ces produits fait pourtant l’objet de polémiques. Ces produits engendrent-ils réellement des réactions chimiques permettant de transformer les composés odorants dans l'air ? Ou bien, agissent-ils comme des parfums, en superposant une odeur censée être agréable à l'odeur dite désagréable ?