Jean-François CORNET
Université Clermont Auvergne, Clermont Auvergne INP, CNRS, Institut Pascal, Clermont-Ferrand, France
Découvrez comment associer à la croissance photosynthétique des microalgues la fixation du CO2 industrielle. Le dioxyde de carbone doit néanmoins être dissous sous forme de carbone inorganique pour être assimilé et biofixé par les microorganismes.
La production de microalgues et de cyanobactéries requiert des technologies différentes de celles de l’industrie fermentaire, suite notamment à la contrainte de la lumière. En effet, les procédés retenus doivent permettre la croissance photosynthétique indispensable à l’assimilation des nutriments.
Savez-vous que la photosynthèse artificielle peut être utilisée pour produire des combustibles renouvelables à très faible émission de CO2 ? A ce jour, deux technologies coexistent dans la production d’hydrogène par conversion photo-réactive directe : les photoréacteurs et les cellules photo-électrochimiques.
Les microalgues et cyanobactéries s'affirment comme une bioressource végétale nouvelle et prometteuse dans nombre d'applications, allant de la production de pigments et d'acides gras polyinsaturés à celle de biocarburants, en passant par celle de fourrage pour écloseries de poissons ou de dépollution d'effluents industriels gazeux (fixation de CO2) ou liquides (fixations de nitrates, phosphates, métaux...). La transformation de ce potentiel en réalité industrielle implique des procédés adéquats de production, reposant sur des principes de conception spécifiques. La diversité d'applications et de contraintes associées mène à un panel technologique varié, allant du système rustique peu performant et peu coûteux, aux technologies intensifiées à très haute productivité.