Hassine Ferid AYEDI
Professeur émérite - Laboratoire de Génie des Matériaux et Environnement - École Nationale d'ingénieurs de Sfax, Université de Sfax, Tunisie
La méthodologie des surfaces de réponse (MSR) permet la recherche d’un optimum en quatre étapes : audit du projet, stratégie de l’expérimentation, exécution du plan, modélisation et analyse des résultats. Elle s’applique aux plans de mélange, de Box-Behnken, de Doehlert, aux plans composites centrés, uniformes…
N’hésitez plus à utiliser la méthodologie de plans d’expérience en traitement de surface (TS). Comment ? Par le criblage des facteurs et la détermination quantitative de leurs effets et de leurs interactions. Voici quelques exemples d’analyse de plans factoriels complets, factoriels fractionnaires, de Taguchi, de Plackett et Burman, et enfin de plans supersaturés.
Les revêtements de cuivre sont largement utilisés dans le secteur des traitements des matériaux métalliques ou non conducteurs ; pour ces derniers, un prétraitement est nécessaire. Sa vocation est largement conditionnée par la nature du substrat et par l'application visée : décoration ou fonctions techniques. Classiquement réalisé en milieu aqueux, le cuivrage peut être décliné en deux familles (chimique et électrolytique en milieu acide ou en milieu alcalin). Il sera question dans cet article du cuivrage chimique et électrolytique en milieu acide, en mettant l'accent sur la formulation des bains, les conditions opératoires, la cinétique et les mécanismes des processus mis en jeu ainsi que les propriétés et la structure du revêtement.
Les revêtements électrolytiques présentent de nombreux avantages, tant par leurs vocations fonctionnelles, anticorrosion par exemple, que pour leurs propriétés esthétiques. Leur utilisation concerne des branches d'activités très diverses, à l'instar de l'industrie chimique, du bâtiment, de l'automobile, de l'aéronautique. Sous l'impulsion du secteur automobile, à la recherche de revêtements permettant d'assurer la garantie décennale contre la corrosion, des codépôts à base de zinc, plus performants que les revêtements de zinc pur, ont été mis au point. Dans la pratique, les principales formulations d'électrolytes, disponibles sur un marché très concurrentiel, concernent les systèmes zinc-nickel, zinc-cobalt et zinc-fer. L'électrodéposition à partir d'électrolytes bimétalliques demande cependant une grande maîtrise du procédé, souvent difficilement compatible avec les exigences de coût des donneurs d'ordre.
Le zingage électrolytique est un procédé simple d’utilisation et économiquement compétitif. Il est réalisé par électrolyse d’une solution aqueuse contenant des sels métalliques et non métalliques dont la nature dépend de l’application envisagée et des propriétés souhaitées du revêtement. La grande variété des caractéristiques des dépôts obtenus suivant la formulation et les conditions de dépôt rend ce revêtement anticorrosion incontournable dans de nombreuses applications. Outre l’électrolyte, ce traitement nécessite un procédé d’élaboration dont le choix dépend du type de produit traité.