Philippe APTEL
Directeur de recherches Procédés de Séparation et Membranes (Laboratoire de génie chimique) Université Paul-Sabatier (Toulouse)
L’accroissement de la population et le développement industriel sont tels que les ressources en eau douce ne pourront plus, dans un avenir assez proche, subvenir à nos besoins. Plus que jamais, le traitement des eaux doit veiller à la qualité et la quantité d’eau suffisante distribuée, d’où l’importance des méthodes de filtration membranaire. Elles y sont maintenant totalement intégrées et permettent de conduire des opérations de potabilisation d’eau douce et de stations de prétraitement par osmose inverse.
Les ressources en eau douce sont limitées : l’accroissement de la population et le développement industriel font craindre une rupture des ressources en eau aux conséquences très graves, car l’eau ne possède aucun substitut. Le traitement des eaux, notamment par des opérations de séparation par membranes (osmose inverse OI, nanofiltration NF, ultrafiltration UF), contribue à la qualité de l’eau et au final à la quantité distribuée. Cet article s’intéresse aux procédés de potabilisation des eaux de mer, mais aussi des eaux douces, effectuées par ces techniques. Sont également détaillées les opérations de filtration membranaire permettant de contrôler la pollution des effluents.