Récupérer et valoriser même partiellement l’énergie dissipée par les procédés industriels a plus d’un avantage dans le contexte énergétique actuel. Découvrez les technologies de récupération les plus usuelles, dont les échangeurs thermiques, les systèmes de poly-génération, les pompes à chaleur industrielles, ainsi que les turbines à vapeur et les cycles combinés.

Par combustion de produits fossiles, déchets ou biomasse, une chaudière délivre de la chaleur sous forme de vapeur ou d’eau surchauffée sous pression. Des phénomènes physiques interviennent dans ce transfert. Son bilan énergétique est régit par des relations thermodynamiques.

Si les éléments les plus spécifiques d’une chaudière sont le système de combustion et le système de circulation eau/vapeur, les circuits  air/fumées et les échangeurs doivent eux aussi être optimisés.

Le calorifugeage est l'isolation thermique des équipements des installations dans lesquels circulent des fluides froids ou chauds. Sa mise en œuvre dans de nombreux sites industriels et tertiaires, ainsi que dans les bâtiments, permet de limiter les pertes énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre.

Découvrez un tour d’horizon  de l’état de l’art du comportement instationnaire des échangeurs de chaleur au sein des systèmes thermiques. Plusieurs approches apparaissent centrées pour l’essentiel sur les mécanismes physiques, ou à l’opposé, sur une vision systémique.

Connaissez-vous la variété des fluides caloporteurs présents sur le marché ? Les applications industrielles pour le refroidissement de procédés à température inférieure à l’ambiante sont nombreuses.  La sélection de ce fluide est le résultat d’un processus complexe d’évaluation de divers paramètres et critères.

Au-delà  de leur fonction, les fluides caloporteurs doivent respecter bon nombre de contraintes techniques, environnementales et économiques. Eau, fluide organique ou sel fondu, les fluides  vont bientôt contenir des nanoparticules, ce qui leur permettra d’augmenter leur conductivité thermique.

Selon que l’on donne la priorité au dimensionnement ou à l’efficacité, on privilégiera la méthode analytique DTML(Différence de Température Moyenne Logarithmique) ou celle NUT (Nombre d’Unités de Transfert). La simulation numérique, via les logiciels Fluent ou StarCCM+ par exemple, s’envisage dans un deuxième temps. Elle permet d’aller plus loin dans le dimensionnement d’un échangeur ou l’évaluation de sa performance.

Un échangeur de chaleur fonctionne à partir  d’un fluide chaud qui transfère une partie de son enthalpie à un fluide froid. Un tel système est indispensable aux thermiciens  et énergéticiens souhaitant contrôler la température d’un système.

Près de 90 %  de l'énergie thermique utilisée dans les procédés industriels transite au moins une fois par un échangeur de chaleur. Ce sont les domaines de température et de pression des fluides, leurs propriétés, mais aussi la maintenance et l’encombrement du système qui vont permettre de choisir entre un échangeur tubulaire, à plaques, en lit fluidisé, à caloduc ou autres.