Logo ETI Quitter la lecture facile

Le meilleur du net

Revue du web #77 : les vidéos les plus étonnantes de mars 2015 (1/2)

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Grant Thompson et son petit atelier fonderie à domicile, un élégant poisson robotique aux quatre nageoires, des drones morts au champ d'honneur... Voici les vidéos les plus étonnantes de mars 2015.

Cette semaine dans la revue du Web :

  • Grant Thompson et son petit atelier fonderie à domicile ;
  • Hypnotique : la maîtrise du transfert hydrographique ;
  • « Sepios », l’élégant poisson robotique aux quatre nageoires ;
  • Le gadget (inutile?) de la semaine : Tomatan, ou la monomanie de la tomate ;
  • En bonus : une horloge faite maison, qui écrit l’heure au marqueur ;
  • Et en super-bonus : des drones morts au champ d’honneur.

Grant Thompson et son petit atelier fonderie à domicile :

La chaîne YouTube de Grant Thompson est des plus instructives. Cet amateur éclairé est passé maître, depuis quelques années, dans le recyclage de canettes de bières ou de sodas en petits bijoux inutiles du quotidien, objets qu’il parvient à mouler avec une aisance déconcertante. Pour débuter notre soixante-dix-septième Revue du Web, penchons-nous sur le processus de fabrication de l’un de ces menus objets, une petite épée.

Première étape : utiliser son petit atelier fonderie DIY (voir la deuxième vidéo en bas de page) pour récupérer l’aluminium de plusieurs canettes, aluminium qu’il conserve une fois refroidi sous forme de palets de quelques centimètres de diamètre, moulés comme de petits gâteaux. Le rendement n’est pas si mauvais, puisque notre internaute récupère un peu moins de 500 grammes d’aluminium pour une quarantaine de canettes. Les palets lui servent ensuite de « munitions », lorsqu’il souhaite finalement utiliser l’aluminium et rentrer dans la peau d’un apprenti-forgeron. Le résultat est impressionnant (en anglais) !

Si d’aventure vous désirez également embrasser la carrière d’apprenti forgeron, voici comment réaliser la petite fonderie en DIY et à très petit prix :

Hypnotique : la maîtrise du transfert hydrographique

Familier de la technique d’impression par transfert hydrographique ? Si ce n’est pas le cas, cette vidéo réalisée par HG arts, l’un des leaders du secteur, est faite pour vous. L’impression hydrographique permet de transférer n’importe quels motifs redondants (et de mauvais goût) sur la surface de n’importe quel objet, quelle que soit sa forme. Il faut tout d’abord imprimer au préalable le motif désiré sur un film polymérique composé de PVA (Polyacétate de vinyle), qu’il faut ensuite immerger à plat dans un bassin adapté rempli d’eau à une trentaine de degrés, pour que s’y dépose la fine pellicule bariolée. Il reste à « activer » le film – en pulvérisant un « activateur » (un solvant) à l’aide d’un aérosol. Il suffit alors de tremper les objets précautionneusement pour les voir se parer de leurs plus beaux atours.

La société catalane, basée à Barcelone, cible essentiellement l’industrie automobile, mais également le monde du sport (des planches de skate aux casques de protection pour deux roues), l’industrie des lunettes, des smartphones, du jeu vidéo, ainsi que… l’armée avec la possibilité d’imprimer aisément n’importe quel motif « camouflage » sur les casques balistiques. La vidéo qui suit est assez illustrative, mais ne se concentre que sur l’impression sur pièces détachées de l’industrie automobile.

« Sepios », l’élégant poisson robotique aux quatre nageoires :

Les étudiants de l’Institut fédéral suisse de technologie ont de la ressource… S’inscrivant dans la tendance générale du biomimétisme, le projet d’étude de nos jeunes voisins s’inspire des mouvements de la seiche pour aboutir à son mode de propulsion unique à quatre nageoires (qui semble pourtant rappeler l’élégance aérienne d’un gros nudibranche rouge vif, la « danseuse espagnole »). Se distinguant des autres robots nautiques par sa faculté à se mouvoir aisément dans toutes les directions, il fait également preuve d’une très grande maniabilité.

Le mouvement de chaque nageoire est rendu possible par neuf servomoteurs, savamment coordonnés afin de reproduire ce mouvement, cette onde progressive et fluide si particulière. La bestiole, d’une longueur de 70 centimètres pour moins d’un mètre d’envergure, ferait si peu de remous qu’elle paraît idéale pour observer discrètement la vie marine, que ce soit à des fins scientifiques ou pour effectuer des prises de vue, en se cantonnant à une profondeur maximale de dix mètres. « Sepios » pourra mettre à profit son heure et demie d’autonomie pour se fondre dans le décor…

Le gadget (inutile?) de la semaine : Tomatan, ou la monomanie de la tomate

Étonnant coup de pub, ou ingénieurs à la masse ? Le gadget (inutile?) de la semaine nous vient du Japon, un pays qui nous a habitué au meilleur… comme au pire. Kagome, le géant japonais de la tomate, a surpris plus d’un journaliste lors d’une conférence de presse, le 23 février dernier, en présentant sa dernière (très) bonne idée : Tomatan, un petit robot dont le but – et la seule fonction – est de nourrir en tomates l’heureux idiot qui aurait eu le courage de le trimbaler.

Robot au design minimaliste, Tomatan devrait pouvoir intéresser les coureurs de fond, marathoniens en tête, à en croire l’un des porte-paroles de la compagnie japonaise, présent lors de la conférence de presse. Sans se démonter, le représentant de Kagome met en avant la nécessité qu’ont les coureurs de fond à rester bien hydratés… Exit les bananes et les barres énergétiques, quoi de mieux qu’une petite tomate bien juteuse, de temps en temps, pour avoir sa dose d’antioxydants et de bêta-carotène ? Si vous êtes effrayés à l’idée de porter les huit kilos (!) de Tomatan sur les épaules, rassurez-vous : une version moins lourde (3 kilos tout de même), baptisée « petit-Tomatan », existe.  Et elle vous fournira tout votre content… de tomates cerises.

En visionnant la vidéo, on penche évidemment pour un drôle de coup de pub. Tout du moins on l’espère.

Bonus : une horloge faite maison, qui écrit l’heure au marqueur

En bonus de cette soixante-dix-septième Revue du Web, voici une petite horloge faite maison qui a le chic d’écrire – et d’effacer – l’heure au marqueur, pour peu qu’on ait l’intelligence de la fixer sur un tableau blanc effaçable. Réglée comme un métronome pour indiquer l’heure toutes les cinq minutes, cette horloge dépend de deux servomoteurs pour coordonner l’action des deux bras tenant le marqueur, ainsi que d’un dernier servomoteur qui permet de lever et baisser l’ensemble, afin de choisir le moment ou la pointe du marqueur sera en contact ou non avec le tableau. L’ensemble est orchestré, comme bien souvent, par un microcontrôleur, ici de la famille PIC. Les pièces en plastique (rouges et jaunes) sortent tout droit d’une imprimante 3D.

Cette horloge n’est pas sans nous rappeler celle-ci, au fonctionnement identique, indiquant l’heure toutes les minutes, mais un tantinet pressée.

Super-bonus : des drones morts au champ d’honneur

A l’heure où quelques drones semblent trouver le ciel de Paris particulièrement clément – bien que le survol d’une zone urbaine soit interdit par la loi, rappelons-le – d’autres drones aspirent à un quotidien beaucoup plus aventureux, quitte à rester sur le carreau. Le réalisateur Sam Cossman en sait quelque chose, puisqu’il a perdu pas moins de deux de ses bestioles au champ d’honneur lors de prises de vues spectaculaires au dessus du Marum, un volcan en activité dans l’archipel de Vanuatu.

Les drones auront néanmoins permis la modélisation tridimensionnelle de l’intérieur de la caldeira, tout en ramenant de superbes images. Le sacrifice ne fut pas inutile !

Par Moonzur Rahman

Pour aller plus loin

Posté le par La rédaction


Réagissez à cet article

Commentaire sans connexion

Pour déposer un commentaire en mode invité (sans créer de compte ou sans vous connecter), c’est ici.

Captcha

Connectez-vous

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.

INSCRIVEZ-VOUS
AUX NEWSLETTERS GRATUITES !