Le développement des technologies quantiques s'accélère et sort des laboratoires.
Les grandes firmes comme Bosch, Google, IBM... développent toutes leur version de l'ordinateur quantique.
Et cela fonctionne, puisque des ordinateurs quantiques fonctionnent aujourd'hui, dotés de quelques qbits.
Les experts tablent sur une dizaine d'années pour développer l'ordinateur quantique qui résoudra tous les algorithmes existants aujourd'hui. On parle ici d'une puissance de calcul phénoménale, puisque cet ordinateur quantique "abouti" délivrera une puissance de calcul équivalente à celle de tous les ordinateurs classiques réunis dans le monde aujourd'hui.
Télécoms, défense, informatique, métrologie, économie... tous les secteurs industriels seront impactés par l'avènement du quantique, même si des défis technologiques subsistent à ce jour, et notamment l'incapacité des chercheurs à développer des ordinateurs quantiques stables.
Pour autant, la France se doit de se doter d'un ordinateur quantique. C'est aussi pour cela que l'apparition, l'année dernière, du premier fonds d'investissement français, et européen au passage, Quantonation, est une bonne nouvelle. Le financement des deep techs n'est pas une habitude européenne. Il est pourtant fondamental dans la course qui se joue actuellement.
En effet, il en va de la souveraineté technologique de l'hexagone, mais aussi de sa souveraineté tout court.
Si la France ne possède pas les armes pour développer l'ordinateur quantique, et pour développer des outils destinés à se défendre contre ses ennemis qui posséderont l'ordinateur quantique, elle se trouvera dans une situation de fragilité extrême.
