Livres blancs en téléchargement gratuit
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Le 11 mars 2011, au Japon, un violent séisme suivi d'un tsunami provoquaient une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi. Dix ans plus tard, où en est le démantèlement de la centrale ? Que reste-t-il des substances radioactives ? Et quelles leçons en avons-nous tiré ? Ce livre blanc essaie de répondre à ces questions et d'autres encore.
Dans un premier article, nous vous expliquons ce qu'est la radioécologie et comment celle-ci a permis de suivre et réduire les transferts de radionucléides à Fukushima. Nous avons ainsi interrogé Philippe Renaud, chargé de mission à la direction de l’IRSN, spécialiste en matière de transfert de la radioactivité dans l’environnement et dans les populations. "Actuellement, à Fukushima, il ne reste plus que le césium : surtout du césium 137, car avec sa période radioactive de 2 ans le césium 134 est devenu difficile à mesurer. Le césium 137 a une période de 30 ans !", nous informe-t-il.
Dans notre deuxième article, nous nous penchons cette fois sur le transport des substances radioactives. Plus précisément, en France, où l'on compte chaque année un peu moins d'une centaine d'événements significatifs impliquant le transport de substances radioactives. Les colis sont classés selon leur dangerosité et les plus radioactifs doivent démontrer leur résistance en cas d'accident sévère ! Ce transport obéit à la réglementation internationale de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et, en France, l'arrêté TMD (Transport marchandise dangereuse) vient compléter certaines mesures.
Quant au troisième article, celui-ci est consacré à l'évolution du démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Patrice François, en charge du suivi de projets internationaux de démantèlement d'installations nucléaires et de gestion des déchets à l’IRSN. Selon cet expert, la finalisation du démantèlement des réacteurs accidentés "devrait durer de 30 à 40 ans à partir de l’accident, donc nous emmène approximativement à 2050". Alors que la reprise du corium fondu des réacteurs devrait commencer "à partir de 2023", précise-t-il.
Et enfin, dans un quatrième et dernier article dédié à commémorer les 10 ans de cette tragédie, nous avons cherché à savoir quel plan d'action la France a mis en place afin de renforcer la sûreté de ses installations nucléaires. Trois dispositifs sont principalement déployés. Le premier consiste à installer des diesels de secours, placés dans de grands bâtiments, dont la fonction est de réalimenter en électricité l'ensemble des systèmes du noyau dur avec une autonomie de 72 heures. Le deuxième : l'installation de sources d'eau ultimes pour refroidir les réacteurs grâce au pompage dans des nappes phréatiques ou des bassins. Et le troisième : la construction de centres locaux de crises résistant à des agressions extrêmes, en remplacement des locaux actuels.
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