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Le 20 juillet 1969, le commandant d'Apollo 11 Neil Armstrong est le premier homme à poser son pied sur la Lune. 50 ans après l'exploit, les nouveaux projets s’affrontent sur fond de guerre politico-économique.
Les Américains (re)demandent la Lune. Qu’on la leur donne », a décidé Donald Trump. Cinquante ans après le premier homme sur la Lune, les Etats-Unis ont officiellement relancé un programme d’envergure pour s’installer durablement sur notre satellite.
C’est donc parti pour le programme désormais baptisé Artémis (jumelle du dieu Apollon dans la mythologie grecque). Ce programme de 5 ans (2019-2024) vise à « affirmer le leadership américain pour la conquête de la Lune et à emmener la première femme sur la Lune », selon le gouvernement américain. En réalité, 2024 ne marquerait que le début du retour de l’homme sur la Lune. Quatre autres missions habitées étant prévues par la suite entre 2024 et 2028.
Passé l’effet d’annonce de la fin mars 2019, où Mike Pence, vice-président américain, annonçait cet ambitieux programme, la Nasa a dû revoir ses plans pour raccourcir les délais – elle visait plutôt un premier alunissage humain vers 2028. Sur le papier, tout est désormais prêt et va fonctionner comme sur des roulettes. Dans la réalité, les difficultés techniques, logistiques et financières sont loin d’être résolues. Il n’empêche que symboliquement, la conquête de la Lune est bien repartie outre-Atlantique. Et pas question que les Chinois les battent au poteau.
Un des buts de ce retour sur la lune est de préparer une installation durable visant à la fois des objectifs scientifiques, des objectifs commerciaux (à terme exploitation des ressources) et une base de départ pour des voyages interplanétaires plus ambitieux, notamment vers mars.
Au moment où les Etats-Unis annoncent leur grand retour dans la course à la conquête de la Lune, avec des objectifs ambitieux de vols habités et de futur départ vers Mars, la Chine a elle aussi fait part de ses ambitions. En Chine, à l’instar du programme économique, le programme spatial est lui aussi bien planifié et les objectifs très graduels avec un beaucoup de pragmatisme. De plus en plus, la Chine communique sur ses objectifs et s’ouvre à des coopérations internationales pour avancer plus vite dans ce domaine. En ce qui concerne la Lune, la Chine a donc commencé avec son programme « Chang’e ». Des sondes, un orbiteur, un premier atterrisseur et bientôt deux missions de retours d’échantillons. Mais les Chinois ont annoncé officiellement dès fin 2018 qu’ils comptaient bien aller au-delà dans la conquête de la Lune.
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