Facebook a annoncé mardi qu'il allait proposer de nouveaux outils pour permettre à ses plus de 750 millions de membres d'avoir plus de contrôle sur le public avec qui ils souhaitent partager leurs informations en ligne.
« Notre intention est de faciliter la publication et de pouvoir vous proposer une solution plus simple et plus intéressante à utiliser », a indiqué Chris Cox, responsable produit à Facebook, sur le blog du réseau social. Cette évolution du site communautaire, régulièrement critiqué sur la protection apportée aux données de ses membres, intervient près de deux mois après le lancement par Google de son propre réseau social, Google+. Le groupe Internet avait alors insisté sur la possibilité de personnaliser sur son service les réglages de confidentialité.
Le principal changement annoncé mardi par Facebook consiste à permettre aux membres de contrôler les critères de partage de leurs messages, photos ou statuts, non plus en devant se rendre sur la page de paramètres de confidentialité mais directement grâce à de nouvelles icônes placées dans un menu déroulant près du contenu à diffuser. Les adeptes du réseau social pourront aussi autoriser ou non l’apparition sur leur profil de photographies sur lesquelles ils ont été identifiés par d’autres utilisateurs. Jusqu’à présent, les clichés mis en ligne par des « amis » pouvaient s’afficher automatiquement sur le profil des internautes. Les utilisateurs seront par ailleurs autorisés à modifier après coup quelles sont les personnes ayant accès à leurs messages. Facebook permettra de plus à ses utilisateurs de visualiser plus facilement la façon dont leur profil apparaît pour d’autres personnes.
Le site annonce par ailleurs un « changement de terminologie » : le terme « tout le monde », utilisé pour indiquer que les informations mises en ligne sur le réseau selon ce critère sont accessibles par tous les internautes, doit être remplacé par « public ». « Ces changements vont entrer en vigueur dans les prochains jours », a souligné Chris Cox.
(Source et crédit photo : AFP)
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