Dans son dernier rapport sur les radiofréquences, l’Anses en a profité pour tester les dispositifs anti-ondes. Verdict.
La méfiance vis-à-vis des radiofréquences reste forte et l’explosion des personnes dites « electro-sensibles » a donné des idées à certains. C’est ainsi que l’on voit fleurir des dispositifs censés nous protéger des ondes. Parmi les solutions les plus en vogue, le patch séduit de plus en plus. Petit, pratique et pas trop cher, quelques dizaines d’euros, ces patchs à placer à l’arrière de son téléphone portable promettent d’absorber les ondes émises. Certains d’entre eux promettent même jusqu’à 99% de réduction du DAS. Le DAS, ou Débit d’absorption spécifique, est un marqueur de l’énergie dégagée par le rayonnement électromagnétique auquel est soumis l’utilisateur de l’appareil. Des performances en partie confirmées par les tests de l’Anses.
Parmi les 13 dispositifs anti-ondes, 11 patchs et 2 pastilles à coller. Les dispositifs de type étui de protection conduisent effectivement à une diminution allant de 71,56% à 99,53% du DAS ! En revanche, les dispositifs anti-ondes à positionner sur la batterie ou directement sur le téléphone ne montrent qu’une réduction de quelques pourcents. Enfin, les systèmes à placer près de l’antenne permettent une réduction du DAS entre 8% et 76% environ.
Le principe est de coller du métal au dos du téléphone. « Cela modifie l’antenne. Il est alors possible de diminuer le DAS car l’antenne n’est plus adaptée à son environnement, elle n’est plus apte à délivrer toute la puissance initiale. » explique Olivier Merckel, de l’ANSES.
De quoi confirmer les dispositifs dans leur utilité. Oui mais, il y a un mais ! En effet, en contrepartie de la diminution du DAS, la capacité de réception de l’appareil s’en retrouve très limitée, «[…] rendant difficile voire impossible la réception des appels » précise le rapport. En fait, l’appareil se retrouvant avec une puissance diminuée, il n’est plus capable de fonctionner correctement et émet plus fort pour tenter de maintenir la liaison avec les antennes-relais. Tout le contraire de l’effet recherché. De plus, cela vide la batterie, déjà rapide à se décharger pour les Smartphones.
La conclusion de l’Anses est claire : « aucun effet probant de ces dispositifs sans une altération des performances du téléphone mobile. Au contraire, les protections qui modifient les performances radioélectriques des téléphones mobiles, en dégradant par exemple les capacités de réception, risquent, dans des conditions d’utilisation réelles, d’augmenter le niveau d’exposition de l’utilisateur. »
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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Le principe même d’absorber les ondes émises par le téléphone est un nonsens évident, la régulation de puissance d’émission du téléphone va être obliger de tenter de compenser les pertes…. D’où (comme le dit l’article, mais un peu noyé dans la masse du texte) un risque d’augmentation de l’exposition de l’utilisateur !!!
Ce qui est fou c’est de voir un commentaire du 27 décembre 2019 reprenant cette idée d’atténuer la source d’émission du téléphone !!!
Mais que faut-il faire comme pédagogie pour que ce soit clair ?
J’ai pu voir sur un site Russe, qu’il existe en Russie une mine de Shungite qui a tendance a absorber les effets des ondes. Ils ont pu faire de nombreux essais depuis la découverte de cette mine pour en conclure a l’efficace côté absorbant de ce minéral. Il aurait été intéressante que l’Anses avec son équipement puisse tester ce minéral bon marché.
Est ce que le fait de couvrir le patch av
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