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Un trafic de civelles démantelé pour un préjudice écologique d’au moins 476.000 euros

Posté le par AFP

Un trafic de civelles, des poissons classés en danger critique d’extinction, a été démantelé en Vendée et en Charente-Maritime et sept personnes mises en examen, pour un préjudice écologique estimé a minima à 476.000 euros, ont annoncé vendredi les autorités.

Mardi, « une vaste opération judiciaire a été menée en Vendée et en Charente-Maritime pour démanteler un trafic illégal de civelles. Plusieurs professionnels de la pêche sont soupçonnés d’avoir organisé un réseau d’exportation clandestine vers l’Espagne, en violation de la réglementation en vigueur », selon un communiqué commun du ministère de la Justice, de l’Office français de la biodiversité (OFB), de la gendarmerie et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).

« La pêche de la civelle est l’une des pêcheries les plus réglementées en France » avec des quotas et des périodes de pêche, rappelle le communiqué.

La civelle, alevin de l’anguille d’Europe, se vend 400 euros le kilo pour la consommation. Ce poisson migrateur fait l’objet de braconnage à destination d’élevages en Asie où les anguilles se payent au prix fort, « entre 2.000 et 6.000 euros le kilogramme », indique le communiqué.

Des investigations de la gendarmerie et de l’OFB, sous l’autorité du tribunal judiciaire de La Roche-sur-Yon, ont montré « qu’un groupe de pêcheurs professionnels, en marge de leur activité légale, transport(aient) illégalement des civelles en Espagne afin de les revendre ».

Cette enquête a abouti à l’interpellation et la mise en examen de sept personnes mardi, « dont cinq professionnels de la mer », certains déjà connus pour des infractions à la pêche, selon le communiqué.

Plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été saisis, ainsi que cinq véhicules dont une Porsche « en raison du préjudice écologique estimé et de la gravité des infractions commises ». Le préjudice écologique, encore en cours d’évaluation est « d’un minimum de 476.000 euros ».

Les suspects sont sortis libres de la garde à vue et seront convoqués ultérieurement par le tribunal, a fait savoir l’OFB. Ils sont passibles de sept ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende pour trafic en bande organisée.

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