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Protection des consommateurs: l’UE s’apprête à ouvrir une enquête contre Shein

Posté le par AFP

L’Union européenne devrait annoncer mercredi l’ouverture d’une enquête contre le vendeur de vêtements en ligne Shein soupçonné de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs, a-t-on appris lundi auprès de deux sources informées de la procédure.

Shein est considéré comme un emblème des dérives sociales et environnementales de la mode à petits prix. Mais l’entreprise a promis de collaborer avec toutes les parties prenantes pour répondre aux préoccupations exprimées.

La plateforme, fondée en Chine en 2012 et dont le siège social est désormais à Singapour, est soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits illégaux qui ne respectent pas les normes européennes. En juin dernier, la Commission européenne lui avait adressé une série de questions à ce sujet.

L’enquête doit être annoncée mercredi par la Commission européenne, selon deux sources qui ont requis l’anonymat, confirmant une information de Bloomberg. L’exécutif bruxellois coordonnera les investigations avec le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) qui réunit les autorités compétentes des Etats membres de l’UE.

Interrogée par l’AFP, la Commission n’a pas souhaité faire de commentaire.

En cas de violations avérées, Shein pourrait se voir infliger des amendes par les régulateurs nationaux. En France, il s’agit de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

« Nous partageons l’objectif de veiller à ce que les consommateurs européens puissent faire leurs achats en ligne en toute sérénité, et nous avons l’intention de travailler en étroite collaboration avec le réseau CPC et la Commission pour répondre à toutes leurs préoccupations », a réagi lundi un porte-parole de l’entreprise. « Nous sommes convaincus qu’un dialogue constructif renforce notre entreprise et notre secteur et, en fin de compte, profite aux consommateurs », a-t-il ajouté.

Un autre site de e-commerce d’origine chinoise, Temu, est dans le collimateur des autorités européennes pour des motifs similaires.

Fin octobre, la Commission avait ouvert une enquête contre cette plateforme, soupçonnée d’agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux, potentiellement dangereux.

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech…

La Commission européenne doit par ailleurs faire des annonces mercredi en vue de renforcer la lutte contre les dérives des plateformes de vente en ligne.

aro/jca/vk

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