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Miroirs, marbre et boue: retour du festival Desert X en Californie

Posté le par AFP

Des miroirs métalliques mystérieux, des piles de blocs de marbre, ou encore une hutte en boue confectionnée à l’aide d’une imprimante 3D: le festival d’art contemporain Desert X, connu pour ses installations géantes en extérieur dans le désert californien, a ouvert ses portes samedi.

L’année dernière, 600.000 personnes s’étaient réunies pour l’occasion dans la vallée de Coachella, à 150 kilomètres à l’est de Los Angeles.

Pour cette nouvelle édition aux colorations très politiques, qui se tient jusqu’au 11 mai, l’artiste franco-américaine Sarah Meyohas expose une oeuvre faite de miroirs métalliques légèrement courbés pour réfléchir la lumière du soleil sur un muret en stuc de plus de 100 mètres, pour y projeter les mots « la vérité arrive par des rayons inclinés ».

« La vérité est une notion vraiment importante dans le monde d’aujourd’hui », explique-t-elle à l’AFP.

« Et j’essaie de faire un art qui ne trompe pas les gens. »

A une dizaine de kilomètres de là, l’artiste mexicain Jose Davila a empilé d’énormes blocs de marbre de 16 tonnes extraits d’une carrière du désert de Chihuahua, dans son pays d’origine.

L’oeuvre, qui rappelle des monuments mégalithiques comme Stonehenge au Royaume-Uni, s’intitule « Du fait d’être ensemble ».

Elle s’inscrit dans le contexte de tension des relations entre les Etats-Unis et le Mexique depuis la victoire de Donald Trump, avec notamment l’imposition de droits de douane par le président républicain.

« Des cailloux comme ceux-là nous rappellent que certaines choses sont là pour rester alors que les désagréments finissent par passer », dit-il.

Parmi les autres installations, on retrouve notamment « L’oasis en adobe » de Ronald Rael, qui a eu recours à un énorme bras robotique pour imprimer en trois dimensions des huttes faites de boue et de paille, dans le style traditionnel du sud-ouest des Etats-Unis.

Pour lui, ces matériaux anciens et à l’épreuve des flammes devraient être réutilisés après les récents incendies de Los Angeles, qui ont fait 29 mots dans la mégapole californienne en janvier.

« C’est le plus vieux matériel de construction de l’humanité », plaide-t-il.

Les récents incendies « ont attaqué des bâtiments faits notamment de plastique et de matériaux toxiques. Les habitants de Los Angeles ne peuvent toujours pas boire l’eau courante », ajoute-t-il.

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse. »

Posté le par AFP


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