Brigitte Macron a exprimé ses doutes sur l’éventualité de voir son mari, actuel président, arrêter la politique après avoir quitté l’Elysée, dans un entretien diffusé vendredi par RTL.
« Peut-on arrêter la politique ? Et quels sont les hommes politiques que vous connaissez qui l’ont arrêtée, la politique ? Moi, ceux que je connais, dans leur tête, ce n’est pas réglé », a répondu l’épouse d’Emmanuel Macron, interrogée sur l’avenir politique du chef de l’Etat en 2027, à la fin de son second mandat.
Pour autant, il n’a pas révélé ses intentions, a-t-elle souligné, ajoutant espérer qu’il « arrête un peu de travailler ».
« Pour l’instant, il est tellement occupé. Je pense qu’il faut du temps pour se projeter dans une situation, surtout après autant d’adrénaline », a-t-elle expliqué, lors d’un entretien accordé pour le lancement annuel de l’opération Pièces jaunes.
« Je pense qu’il y aura un sas de décompression (…) qu’il va avoir besoin d’arrêter un peu de travailler pour voir un petit peu… Il a déjà beaucoup écrit, peut-être un jour va-t-il être publié, je ne sais pas vers quoi il va s’orienter », a expliqué la première dame. « Je voudrais qu’il arrête un peu de travailler, il travaille tout le temps », a-t-elle ajouté.
Après avoir dit cette semaine sur TF1 que le président était parfois « meurtri » par « ce qu’il entend » à son sujet, Brigitte Macron est revenue sur RTL sur son état d’esprit.
« Je le sens extrêmement blessé », a-t-elle lâché. « Vous imaginez ce taux de violence que vous prenez ? Moi, les rares fois où je vais sur les réseaux, je n’imaginais même pas qu’on arrivait à dire des phrases pareilles à des personnes dont on ne sait rien, qu’on ne connaît pas ou qu’on croit connaître. Comment peut-on assassiner verbalement des gens comme ça ? Je ne comprends pas. Et ça me dépasse totalement », a-t-elle ajouté.
L’épouse du chef de l’Etat a par ailleurs affirmé que la décision du patron de Meta Mark Zuckerberg de mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis l' »inquiète énormément ».
« Il faut véritablement une éducation aux réseaux. Il faut aussi maintenant que ceux qui ont mis au point tous ces logiciels arrivent à trouver des antidotes », « c’est-à-dire la possibilité de se défendre », a-t-elle estimé.
« Je lui ai dit déjà », à Mark Zuckerberg, « comme je l’ai dit à Elon Musk », le patron du réseau social X: « Donnez l’antidote et donnez l’antidote aux mineurs », a-t-elle lancé.
Sans se faire d’illusion. « Ils sont très polis avec moi. Ils me disent qu’ils examinent des solutions. Mais en réalité, rien ne se passe », a-t-elle déploré, « en colère ».
L’Agence France Presse participe dans plus de 26 langues à un programme de Meta qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs « fact-checks » sur Facebook, Instagram et WhatsApp.
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