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L’UDES souhaite participer aux négociations sur les retraites

Posté le par AFP

Le président de l’UDES (employeurs de l’économie sociale et solidaire – ESS) a estimé vendredi que son organisation devrait siéger à la table des négociations sur les retraites avec les partenaires sociaux.

« Ce n’est pas entendable qu’une organisation qui représente un secteur comptant 2,6 millions de salariés, 220.000 entreprises, 14% de l’emploi privé, 10% du PIB, ne soit pas autour de la table pour discuter d’un sujet aussi fondamental », a déclaré le nouveau président de cette organisation patronale, David Cluzeau, lors d’un point presse.

« On doit arriver dans ce premier cercle de discussion et être reconnu à la hauteur de ce que nous représentons réellement, mais que ne traduisent pas les règles de représentativité actuelles », selon lui.

Seules trois organisations patronales, le Medef, la CPME et l’U2P sont considérées comme représentatives actuellement. M. Cluzeau a déploré un « plafond de verre ».

Selon lui, l’UDES « a des propositions à faire » sur la retraite, d’autant que ses salariés sont particulièrement concernés par le vieillissement et par la pénibilité.

« L’urgence », selon lui, « est d’être mieux associé aux négociations nationales, interprofessionnelles », et « d’améliorer la mécanique pour être plus entendu et plus écouté ».

Il n’a pas exclu de « reprendre le dialogue interrompu » entre l’UDES et la CPME, qu’avaient déjà entamé de précédents présidents des deux organisations, alors que la CPME vient également d’élire un nouveau président, Amir Reza-Tofighi.

M. Cluzeau estime qu’il faut aujourd’hui « interroger le financement de la protection sociale », pour savoir si elle doit continuer à « porter uniquement sur le salaire », ou si elle peut être aussi financée par l’impôt.

Il a espéré par ailleurs que le Parlement ferait preuve de « responsabilité » quand le texte des partenaires sociaux sur les retraites lui parviendrait, « pour ne pas tout détricoter ».

Alors que les parlementaires sont parvenus vendredi à un compromis sur le projet de loi de finances 2025, il a aussi estimé qu’il fallait « absolument un budget », pour réduire l’incertitude qui pèse notamment sur le secteur de l’ESS et hâter le versement de ressources actuellement suspendu.

L’UDES avait estimé à 186.000 les postes menacés par le projet de budget de Michel Barnier, qui prévoyait de réduire de 5 milliards d’euros les ressources des collectivités locales, principales partenaires de l’ESS. Cet effort est désormais réduit de trois milliards d’euros dans le budget Bayrou, ce qui reste « une pression extrêmement importante qui ne rassure pas le secteur », a-t-il dit.

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