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Londres classe une enquête sur les liens entre Microsoft et OpenAI

Posté le par AFP

Le gendarme britannique de la concurrence, la CMA, a classé mercredi une enquête sur le partenariat entre le géant américain Microsoft et l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) OpenAI, créatrice de ChatGPT, jugeant qu’il ne pouvait pas s’apparenter à une fusion.

« La CMA estime que Microsoft ne contrôle pas, actuellement, la politique commerciale d’OpenAI » et leur relation ne donne pas lieu « à une situation de fusion », a-t-elle indiqué dans une décision publiée sur son site internet.

Le régulateur britannique avait ouvert une enquête en décembre 2023 sur ce partenariat lancé en 2019, s’inquiétant d’une « relation étroite et multiforme ».

La CMA citait notamment « un investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars, une collaboration dans le développement technologique et la fourniture exclusive de services cloud par Microsoft à OpenAI ».

Mais elle a finalement considéré que les deux entreprises restaient suffisamment distinctes « notamment à la lumière des récents développements (…) qui réduisent la dépendance d’OpenAI à Microsoft » sur les capacités de calcul.

Si Microsoft a investi près de 14 milliards de dollars dans la start-up californienne ces dernières années, celle-ci est en outre en train de réaliser une levée de fonds colossale de 40 milliards de dollars auprès de la société japonaise d’investissement SoftBank, qui la valorise 300 milliards de dollars.

Microsoft a aussi annoncé l’été dernier abandonner son siège d’observateur au conseil d’administration d’OpenAI.

« Nous saluons la conclusion de la CMA », a réagi un porte-parole de Microsoft auprès de l’AFP. « Notre partenariat avec OpenAI et son évolution continue favorisent la concurrence, l’innovation et le développement responsable de l’IA », a-t-il assuré.

La CMA a ouvert, puis refermé, l’an dernier plusieurs autres dossiers similaires visant les relations entre des géants de la tech et des start-up d’intelligence artificielle, jugeant qu’ils ne porteraient finalement pas atteinte à la concurrence.

Le secteur de la tech est porté par le retour à la présidence des Etats-Unis de Donald Trump, dont les promesses de dérégulation pourraient engendrer un bras de fer avec des autorités européennes jugées trop rigides.

La CMA a d’ailleurs eu plusieurs fois maille à partir ces dernières années avec les géants américains de la tech, contre lesquels elle a lancé de nombreuses enquêtes.

Mais le gouvernement britannique a nommé en janvier un ancien dirigeant d’Amazon à la présidence de la CMA, Doug Gurr, qui a promis, dans une tribune au Financial Times fin janvier, que le régulateur prendrait désormais des décisions « aussi simples et rapides que possible ».

ode/zap/as

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