L’exposition « PULSE », à partir de jeudi à la Gaîté Lyrique à Paris, voyage du pixel aux oeuvres monumentales en faisant dialoguer son, lumière et espace, pour une expérience « multisensorielle » qui brouille les frontières du réel.
À travers 18 installations sonores et lumineuses, l’exposition « rend visible l’invisible » et invite tour à tour à « la contemplation » et au « lâcher-prise » qui pousse à danser, explique Vincent Cavaroc, commissaire et directeur artistique de la Gaîté Lyrique.
Cette plongée immersive construit un pont « entre le monde du vivant et le monde de l’ordinateur et du numérique », précise Pier Schneider, associé du studio 1024 architecture, créateur de ces installations nourries d’algorithmes.
Un curieux animal lumineux qui imite le déplacement d’un mille-pattes, une ligne laser dévorant un paysage dystopique, une sculpture visuelle maître de ses mouvements: la perception du visiteur est bousculée, tout comme avec « Space Beat » et ses 14 lignes de lumière de 14 m de long.
Plus loin, « Core » s’illumine au rythme d’une bande sonore de six heures, créée par le compositeur et figure de la French Touch Laurent Garnier, qui retrace l’histoire de la musique électronique.
Cette « expérience multisensorielle » est accessible au grand public, « que vous soyez fan de musique électro ou un enfant de cinq ans », souligne Raphaël Remiche, directeur de l’agence belge Tempora, co-productrice de l’exposition.
Joysticks, manettes, logiciels: des outils de l’univers du jeu vidéo s’invitent à la fête. « PULSE » se veut d’ailleurs lieu social, avec sa dizaine de bornes d’arcade minimalistes et sa machine pour composer soi-même son propre cocktail sans alcool.
La marionnette virtuelle « Puppet », actionnée par le visiteur par une manette, conjugue un mouvement à une séquence sonore, le tout donnant un morceau. Elle a été conçue avec le compositeur de musique électronique Vitalic, qui a travaillé avec 1024 architecture sur la scénographie de certaines de ses tournées.
« Quand on prépare un show, on travaille le concert ensemble: on adapte aussi la musique au visuel pour que ça raconte quelque chose », confie Vitalic à l’AFP. Le but ultime est d’atteindre « une sorte de plénitude, un 360 degrés des émotions: c’est un peu le Graal. »
L’exposition est ouverte jusqu’au 13 juillet.
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 Agence France-Presse. »
Réagissez à cet article
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.
Inscrivez-vous !
Vous n'avez pas encore de compte ?
CRÉER UN COMPTE