Le géant chinois Goldwin, leader mondial de la construction d’éoliennes, affiche une année 2024 en forte croissance, tirée par l’exportation, selon des résultats publiés vendredi sur le site de la Bourse de Hong Kong.
Son chiffre d’affaires a progressé de 12,5% pour atteindre 56,5 milliards de yuans (7,18 milliards d’euros).
La part réalisée à l’extérieur de la Chine s’est même élevée à près de 12 milliards de yuans contre 7,8 milliards en 2023.
Son bénéfice net a progressé de près de 40% pour atteindre 1,9 milliard de yuhan sur l’année.
D’après BloombergNEF, six des sept premiers fabricants mondiaux d’éoliennes sont chinois, avec en première place Goldwind, dont le premier parc d’éoliennes remonte aux années 1980.
Depuis que ce palmarès a été établi en 2013, les Européens et Américains n’ont jamais été plus haut que la troisième place.
La Chine totalise 44% des capacités éoliennes installées du globe grâce à la croissance rapide de son marché intérieur et à de généreuses subventions publiques aux fabricants chinois.
Depuis des décennies, elles dépassent nettement celles des pays membres de l’OCDE, a montré un rapport de l’OCDE en janvier.
Mais avec la maturation du marché chinois, une réduction des subventions publiques et l’assombrissement de la conjoncture, Goldwind s’est tourné vers l’étranger.
Le leader mondial et ses compatriotes veulent maintenant doper leur croissance à l’export, face à des concurrents étrangers restés solides, comme le danois Vestas et l’américain GE Vernova.
Les fabricants chinois « progressent notamment dans les pays émergents et en développement », a déclaré à l’AFP Lauri Myllyvirta, analyste du Research on Energy and Clean Air (CREA).
Leur percée est aidée par le fait que « les fabricants occidentaux ont été pénalisés par des perturbations des chaînes d’approvisionnement et le renchérissement des coûts en raison de la pandémie et de l’invasion russe de l’Ukraine », explique-t-il.
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