Legrand réorganise ses sites en France dans le sillage de la crise du bâtiment

Le spécialiste français des équipements électriques Legrand va réorganiser ses sites en France en réponse à la crise du bâtiment, qui plombe ses activités et l’oblige à optimiser ses surfaces occupées, a indiqué jeudi le groupe.

Annoncé le 19 novembre aux syndicats en comité social et économique central (CSEC) extraordinaire, ce « plan d’adaptation industriel » vise à « optimiser les surfaces utilisées » et « créer davantage de synergies entre les différents sites concernés », a déclaré la direction à l’AFP.

Ces décisions ont été prises « en tenant notamment compte du contexte de marché du bâtiment en France, qui est en recul significatif pour la 3e année consécutive, avec une baisse en volume de l’activité du bâtiment estimée à -7,5% », a-t-elle précisé.

Selon la direction, une partie de la production partira à l’étranger, mais aucun licenciement n’est annoncé. Les mesures d' »adaptation » affecteront quatre établissements de Legrand situés en Haute-Vienne, dans l’Aisne et en Normandie.

Le groupe va fermer son site de Limoges (Haute-Vienne) et sa cinquantaine de salariés seront invités à aller travailler dans une usine voisine. En Seine-Maritime, environ une centaine de salariés du site de Fontaine-le-Bourg se verront proposer de travailler à Malaunay. Dans l’Aisne, l’atelier de Guise – une vingtaine de personnes – sera fermé au profit d’un atelier plus petit.

« L’accompagnement des salariés permettra leur reclassement sur d’autres postes au plus près de leur lieu de travail actuel ou ailleurs, en fonction de leurs besoins », prévoit la direction.

Le groupe « mettra en place les formations adéquates » pour permettre « à chaque salarié impacté de pouvoir retrouver un emploi au sein du groupe », a-t-elle ajouté.

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