Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a estimé mardi que l’intelligence artificielle (IA) pourrait contribuer à l’avenir au maintien de la trajectoire budgétaire française.
« Les gens me demandent souvent si nous pourrons respecter nos objectifs budgétaires », a relevé le ministre lors de l’évènement Business Day, dans le cadre du Sommet international sur l’Intelligence artificielle qui se tient à Paris jusqu’à mardi.
« Je suis sûr que l’IA sera l’un des facteurs qui nous aideront à atteindre notre objectif », a-t-il assuré.
Dimanche, M. Lombard, au Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat, avait promis la mise en place « d’outils de pilotage budgétaire inédits » pour respecter les prévisions budgétaires, sans toutefois citer l’IA.
La France, dont le déficit public est en grave dérapage, a prévu de le ramener à 5,4% du produit intérieur brut (PIB) cette année.
« Nous avons eu une réunion (de ministres, NDLR) la semaine dernière autour du Premier ministre François Bayrou », a ajouté M. Lombard, « pour réfléchir à la manière dont l’IA pourrait transformer la gestion de l’administration. Croyez-moi, de nombreuses idées ont fleuri autour de la table. »
« Aujourd’hui, il faut s’assurer que l’innovation trouve son marché », a ajouté M. Lombard, pour qui l’IA « n’est pas une bulle ». « Il faut qu’elle atteigne son plein potentiel, ne se limite pas aux seuls services numériques, mais s’étende à l’économie toute entière ».
Vantant les atouts de la France pour le développement de l’IA, et notamment son abondante électricité d’origine nucléaire, M. Lombard a estimé que « l’économie française est bien à bord du train de l’IA, en est une des locomotives en Europe et continuera sur ce chemin prometteur ».
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