Le nombre de distributeurs de billets Cash Services, amenés à remplacer en France le parc des automates de Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance fédérale (qui possède également le CIC), va être multiplié par 15 cette année, a annoncé mardi la coentreprise 2SF.
La société commune aux trois groupes bancaires prévoit de passer d’environ 200 sites Cash Services opérationnels aujourd’hui à 300 à la fin du mois de février, plus de 1.000 fin juin et près de 3.000 sites fin 2025.
« Nous déployons de manière plus industrielle dans les agences et nous continuons à développer en parallèle le +hors agence+ », souligne auprès de l’AFP Olivier Fournier, le président de 2SF.
Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu au deuxième semestre 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 en agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites de départ, environ 10.000.
Le nombre d’automates (il peut y en avoir plusieurs par site) sera lui autour de 10.000 à cette date, contre 15.000 initialement sur l’ensemble des 4 réseaux.
Ce sont les zones urbaines où cohabitent les quatre enseignes qui sont les principales concernées par ce projet de mutualisation, assure le consortium.
Les automates seront en mesure de proposer un large panel de services, comme les dépôts de chèques ou de monnaie.
Ce projet a pour ambition de réduire les coûts de fonctionnement pour les banques: moins de distributeurs signifie moins de frais d’approvisionnement, d’entretien, d’allées et venues des transporteurs de fonds…
Cash Services souhaite aussi pouvoir répondre aux communes désertées par les acteurs bancaires, ses actionnaires et leurs concurrents réduisant de façon continue leur nombre d’agences.
Comme les convoyeurs de fonds Loomis et Brink’s, la société va proposer aux mairies, à partir du deuxième trimestre 2025 et moyennant finance, d’installer et de gérer pour elles un distributeur de billets.
Le nombre de DAB (distributeurs automatiques de billets) diminue à grande vitesse en France. Il a baissé de plus de 16% entre fin 2018 et fin 2023, pour tomber à 44.123, selon les dernières données de la Banque de France.
Les espèces représentent le mode de paiement le plus fréquemment utilisé dans les commerces, selon une étude de la Banque centrale européenne (BCE) publiée en décembre dernier, mais leur usage recule.
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