Logo ETI Quitter la lecture facile
Visuel AFP

AFP

La Grèce lance une campagne de lutte contre l’addiction des ados à internet

Posté le par AFP

La Grèce a annoncé lundi le lancement d’une campagne de protection des adolescents contre l’addiction à internet, dans le sillage de mesures similaires prises par l’Australie le mois dernier.

Le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis, a indiqué que son gouvernement allait mettre en place une stratégie nationale pour informer les parents et leurs enfants, et encourager les entreprises qui gèrent des réseaux sociaux à faire preuve de responsabilité.

« Une immense expérimentation sur les cerveaux de nos enfants est en cours actuellement… Cela doit cesser. Une réaction est nécessaire et je veux que la Grèce joue une rôle moteur », a déclaré M. Mitsotakis en lançant la campagne à Athènes.

« Vous avez déjà gagné beaucoup d’argent, vous n’avez pas besoin de faire de l’argent avec nos enfants et nos adolescents, alors que nous savons pertinemment que ce que vous faites est dangereux pour leur santé mentale », a-t-il ajouté, s’adressant aux géants des réseaux sociaux.

Selon des responsables qui s’exprimaient lors de ce lancement, a minima un jeune ado grec sur 10 a de sérieux problèmes d’addiction au web.

Parmi les mesures figurent un nouveau site de contrôle parental, lancé lundi à l’adresse https://parco.gov.gr/, qui offre des conseils pas à pas sur la façon d’installer des protections de navigation sur les smartphones des enfants.

D’ici le mois d’avril, la Grèce introduira aussi un outil de vérification de l’âge de l’internaute avec des limitations quotidiennes associées, selon les autorités.

En septembre dernier, le Premier ministre avait déjà insisté sur le fait que l’usage excessif des réseaux sociaux avait pour corollaires la dépression, le sentiment d’isolement, le déficit de sommeil et l’addiction.

En novembre en Australie, le Parlement a approuvé une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde en la matière pour des plateformes comme X, TikTok, Instagram ou Facebook.

En cas de non-respect de cette obligation, des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d’euros) s’appliqueront.

Cette décision, condamnée par les géants des réseaux sociaux, a aussi suscité l’inquiétude d’autres acteurs, comme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en Australie qui a jugé que la loi n’était pas « une solution miracle » contre les dangers en ligne et qu’elle pourrait rediriger les enfants vers des espaces « cachés et non réglementés ».

jph/abx/lpt

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse. »

Posté le par AFP


Réagissez à cet article

Commentaire sans connexion

Pour déposer un commentaire en mode invité (sans créer de compte ou sans vous connecter), c’est ici.

Captcha

Connectez-vous

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.

INSCRIVEZ-VOUS
AUX NEWSLETTERS GRATUITES !