La justice française a annulé le plan de sauvegarde de l’emploi porté par la plateforme de livraison de repas anglo-néerlandaise Just Eat, qui prévoyait le licenciement de plus de cent personnes, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Début 2024, Just Eat Takeaway avait mis un terme aux activités à Paris de Scoober, la filiale française qui gérait ses activités de livraison de repas à domicile.
Cette décision s’était concrétisée par un plan de sauvegarde de l’emploi qui concernait 117 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI), avait indiqué à l’AFP Matthieu Saintoul, du syndicat FO Paris.
Mais la justice a jugé le 7 novembre que l’administration avait omis certaines vérifications liées à un accord collectif signé en novembre 2022, selon la décision du tribunal administratif de Paris que l’AFP a consultée.
Dans cet accord, « la direction de la société s’était engagée à ne pas mettre en oeuvre de nouvelle procédure de licenciement collectif pour motif économique pendant une durée de deux ans à compter du 21 décembre 2022 », a rappelé le tribunal dans sa décision.
En 2022, un vaste plan avait déjà mené au licenciement de « plus de 300 salariés », a rappelé le syndicat FO.
Celui-ci demande aujourd’hui la réintégration des salariés à l’entreprise, selon un communiqué de presse envoyé à l’AFP mercredi.
« Nous prenons acte de la décision du tribunal administratif de Paris, que nous sommes en train d’examiner », a réagi auprès de l’AFP Just Eat Takeaway qui s’est dit déterminé à poursuivre « la restructuration des activités de Scoober en France ».
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