L’Indonésie a annoncé vendredi avoir signé des contrats pour certifier localement une vingtaine de produits Apple, se rapprochant d’une levée de l’interdiction des ventes d’iPhones dans la plus grande économie d’Asie du Sud-Est.
Le pays de 280 millions d’habitants avait interdit en octobre la commercialisation de l’iPhone 16, reprochant au géant américain de ne pas respecter une réglementation selon laquelle 40% de ses téléphones doivent être fabriqués à partir de pièces provenant d’Indonésie.
Mais le mois dernier, Apple avait conclu un accord prévoyant un investissement du groupe américain en vue d’une levée de cette interdiction.
« Nous avons délivré des certifications locales pour une vingtaine de produits Apple », a déclaré vendredi Febri Hendri Antoni Arief, porte-parole du ministère indonésien de l’Industrie, dans un communiqué.
Il n’est pas précisé la liste des produits concernés, mais la presse locale assure que l’iPhone 16 en ferait partie.
Apple doit encore obtenir l’accord de de différents ministères, selon le communiqué.
Fin novembre, l’Indonésie avait rejeté une proposition d’Apple d’investir 100 millions de dollars (96 millions d’euros) dans le pays pour lever l’interdiction portant sur l’iPhone 16, affirmant qu’elle n’apportait pas l’équité exigée par le gouvernement.
Début janvier, Jakarta avait maintenu l’interdiction des ventes malgré l’engagement du groupe américain d’investir 1 milliard de dollars dans le pays après une impasse dans les négociations, invoquant l’incapacité de l’entreprise à répondre aux exigences du marché intérieur.
L’Indonésie avait également interdit début novembre la vente de téléphones Google Pixel pour la même raison, expliquant que le géant de la tech n’avait pas satisfait aux exigences consistant à s’approvisionner à 40% en pièces détachées en provenance d’Indonésie.
Le ministre de l’Industrie, Agus Gumiwang Kartasasmita, avait aussi assuré le mois dernier qu’Apple construirait dans le pays un centre de recherche et de développement sur les semi-conducteurs en Indonésie, assurant qu’il s’agirait du « premier du genre en Asie ».
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