IA: Apple accepte de se conformer aux précautions de la Maison Blanche

Apple a rejoint une douzaine d’entreprises de la tech qui se sont engagées à suivre certaines règles pour limiter les risques de l’intelligence artificielle dite générative, a déclaré vendredi la Maison Blanche.

Début juin, Apple a dévoilé Apple Intelligence, une nouvelle nomenclature qui doit optimiser l’utilisation de ses appareils, de l’iPhone au Mac, grâce à l’IA générative.

L’annonce de la marque à la pomme incluait également un partenariat avec OpenAI et la disponibilité de ChatGPT pour les utilisateurs d’iPhone.

L’IA générative, qui permet de produire rapidement des images, des sons ou même des vidéos sur simple demande en langage courant, fait espérer de grands progrès, dans la médecine notamment, mais aussi craindre une explosion de la désinformation, des pertes massives d’emplois ou encore le vol de propriété intellectuelle. Sans compter l’usage que des régimes autoritaires ou des organisations criminelles peuvent faire de l’IA.

Amazon, Google, Microsoft et OpenAI avaient déjà rejoint l’appel lancé par les autorités américaines il y a un an à s’auto-réguler.

L’administration du président Joe Biden avait alors déclaré qu’elle avait obtenu des engagements de la part des entreprises « pour contribuer à un développement sûr, sécurisé et transparent de la technologie de l’IA ».

Les garde-fous incluent des simulations d’attaque des modèles d’intelligence artificielle pour en détecter les vulnérabilités.

Selon la Maison Blanche, ces tests doivent porter sur les risques sociétaux et les problématiques de sécurité nationale, comme les cyberattaques ou le développement d’armes biologiques.

Les entreprises qui ont signé se sont engagées à partager entre elles et avec des législateurs, chercheurs et associations des bonnes pratiques pour rendre ces nouveaux systèmes moins dangereux.

Au printemps, un nouveau conseil fédéral créé pour conseiller le gouvernement américain sur l’utilisation « sûre et sécurisée » de l’intelligence artificielle (IA) a vu le jour. Les patrons d’OpenAI, Microsoft et Google en font notamment partie.

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