Le commissaire européen chargé des négociations sur le climat à la COP29, Wopke Hoekstra, a déclaré lundi que l’Union européenne continuerait à montrer la voie sur la finance climatique vers les pays en développement, mais souligné que cela ne suffirait pas.
« Nous continuerons à montrer la voie, et à accomplir notre juste part et même davantage », a déclaré Wopke Hoekstra, de retour à Bakou (Azerbaïdjan) pour les cinq derniers jours de la conférence de l’ONU rassemblant près de 200 pays.
Mais « la richesse crée une responsabilité », a-t-il ajouté, sans mentionner la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, qui n’est légalement pas obligée de contribuer à la finance climatique, selon les textes onusiens. « D’autres ont la responsabilité de contribuer, selon leurs émissions et leur croissance économique ».
« Il n’y aura jamais assez de sources publiques », a aussi dit Wopke Hoekstra, en appelant à créer de nouvelles ressources financières pour les pays plus pauvres.
Le négociateur principal pour le bloc européen a aussi reconnu que le contexte de cette conférence, qui a commencé lundi dernier et doit s’achever vendredi, était « difficile ».
« Mais a-t-il déjà été facile? » s’est interrogé M. Hoekstra.
Cependant, « la responsabilité de la présidence est claire et lourde, comme toujours, pour mener ces négociations difficiles jusqu’à leur conclusion », a-t-il ajouté, à l’intention de la présidence azerbaïdjanaise du sommet.
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