La justice norvégienne a débouté jeudi l’ONG WWF qui poursuivait l’Etat norvégien, accusé d’avoir voulu illégalement ouvrir une partie des fonds sous-marins du pays à la prospection minière.
Cette décision de justice n’aura pas d’incidence immédiate puisque le gouvernement de centre gauche a consenti à ne pas délivrer de permis d’exploration cette année.
La branche norvégienne de WWF avait attaqué l’Etat en justice en novembre dernier, lui reprochant de ne pas avoir procédé à des études d’impact suffisantes au regard de la loi avant d’ouvrir ses fonds sous-marins à la prospection minière.
Le tribunal d’Oslo a débouté l’ONG jeudi.
Malgré les objections de scientifiques, d’ONG et d’autres Etats, la Norvège comptait attribuer ses premiers permis d’exploration minière sous-marine en 2025, ce qui aurait pu en faire l’un des premiers pays au monde à exploiter les fonds sous-marins.
Mais en décembre, le gouvernement, minoritaire au Parlement, a renoncé à délivrer de tels permis cette année dans le cadre d’un accord conclu avec un petit parti allié pour faire adopter son budget.
« Nous ne sommes pas d’accord avec le jugement. Nous allons maintenant examiner attentivement la justification du tribunal de district et évaluer si nous allons faire appel », a commenté la présidente de WWF Norvège, Karoline Andaur, dans un communiqué.
« Le tribunal confond malheureusement ce qui relève d’une évaluation politique, où les politiciens doivent avoir une marge de manoeuvre assez libre, et la question que nous soulevons, à savoir les exigences en matière de connaissances », a-t-elle ajouté.
Contacté par l’AFP, le ministère norvégien de l’Energie n’a pas réagi dans l’immédiat.
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