Dix personnes, neuf hommes et une femme, ont été interpellées dans l’enquête sur l’enlèvement et la séquestration du cofondateur d’une société spécialisée dans les cryptoactifs et de sa compagne, a annoncé jeudi la procureure de Paris.
Le cofondateur de l’entreprise Ledger, David Balland, libéré mercredi par le GIGN, a été hospitalisé pour une « mutilation à la main », a précisé Laure Beccuau lors d’une conférence de presse à Paris.
Une information judiciaire sera ouverte vendredi, notamment pour « enlèvement et séquestration en bande organisée », « actes de torture ou de barbarie » ainsi qu' »extorsion avec arme ».
Les dix personnes en garde à vue ont entre 20 ans et 40 ans et sont originaires de toute la France, a précisé la procureure.
La plupart étaient connues de la justice pour des faits de droit commun, mais pas pour des faits en lien avec la criminalité organisée, selon Mme Beccuau.
Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement et la séquestration de David Balland et sa compagne.
Le premier a été séquestré à Châteauroux, dans le Centre Val-de-Loire. Deux suspects ont été interpellés à sa libération mercredi, et un troisième l’a été dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu’il revenait sur les lieux.
Des pistes des premières auditions, de l’exploitation de téléphones ont permis de mettre les enquêteurs sur la piste d’Etampes (Essonne), où la compagne a été retrouvée « ligotée dans le coffre dans un véhicule », a expliqué la procureure.
Six personnes ont été interpellées dans cette commune en Essonne, en banlieue parisienne.
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