Elon Musk s'associe à Dubaï pour un système de transport urbain

Elon Musk a annoncé jeudi s’être associé avec les autorités de Dubaï pour créer un réseau de tunnels routiers souterrains dans cette ville congestionnée.

The Boring Company, l’entreprise du milliardaire américain qui entend révolutionner les transports urbains avec des tunnels, a construit un système similaire à Las Vegas, avec des voitures Tesla, un autre de ses produits, qui empruntent des tunnels étroits et à sens unique moyennant paiement.

« Ce sera comme un trou de ver: vous partez d’une partie de la ville et vous vous retrouvez dans une autre partie », a déclaré M. Musk, l’homme le plus riche du monde, par visioconférence au Sommet mondial des gouvernements à Dubaï.

Mais il n’a annoncé aucun détail du projet.

Actuellement, le Vegas Loop compte quatre arrêts et coûte dix dollars (environ 9,60 euros) pour un trajet de cinq minutes et cinq miles (huit kilomètres).

« Je pense que (lorsque) les gens l’essaieront, ils diront que c’est vraiment cool », a ajouté M. Musk.

Malgré un gigantesque réseau d’autoroutes sillonnant Dubaï, les embouteillages sont fréquents dans cette ville des Emirats arabes unis à la croissance rapide, qui compte environ 3,6 millions d’habitants.

Selon le ministre d’Etat des Emirats arabes unis chargé de l’intelligence artificielle, Omar al-Olama, qui a annoncé le projet avec M. Musk, le réseau prévu « couvrira les zones les plus densément peuplées de Dubaï pour que les gens puissent se déplacer facilement d’un point à l’autre » de la ville.

Le projet ne doit pas être confondu avec l’Hyperloop inspiré par M. Musk, qui prévoit des modules flottants se déplaçant à très grande vitesse le long d’un tube sous vide.

Après les premières démarches entreprises en 2016 pour construire un Hyperloop entre Dubaï et la capitale des Emirats arabes unis, Abou Dhabi, riche en pétrole, le projet ne s’est pas matérialisé.

Elon Musk, nommé par Donald Trump à la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale, mène une guerre contre les dépenses publiques, gelant les programmes d’aide et poussant à des réductions de personnel dans les agences fédérales.

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