Le Premier ministre François Bayrou a plaidé lundi pour un retour de l’objectif de déficit public « autour » de 5% ou « un peu plus » en 2025, là où son prédécesseur Michel Barnier avait mis la barre à 5%.
« Je pense qu’il faut trouver autour de cinq, un peu plus de cinq, quelque chose qui nous permette de trouver un accord et un équilibre », a-t-il dit sur BFMTV.
« Il faut trouver un équilibre, qui ne cible pas les entreprises, ceux qui investissent », a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre a indiqué n’avoir « jamais aimé la mise en accusation des grands groupes : les grands groupes, les PME et les toutes petites entreprises, c’est une seule économie », a-t-il dit.
M. Bayrou ne semble pas pour autant avoir complètement renoncé aux hausses d’impôts ciblées figurant dans le projet de loi de Finances pour 2025 préparé par le gouvernement Barnier : « Je ne dis pas qu’on ne puisse pas trouver pour un court temps des efforts à faire », a-t-il relevé.
Pour lui, « il faut une fiscalité qui n’empêche pas l’économie de vivre, de se développer, d’ouvrir de nouveaux chantiers, de trouver des technologies nouvelles ».
Il a rappelé sa position sur l’ISF : « j’étais pour qu’on en exclue l’investissement productif, l’argent utile pour le pays », car « ce n’est pas de la rente », selon lui.
Mais avant d’augmenter les impôts, le Premier ministre souhaite d’abord « donner la priorité à la baisse de la dépense publique improductive ».
« Je suis pour l’économie dynamique », a-t-il conclu.
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