Logo ETI Quitter la lecture facile
Visuel AFP

AFP

Corée du Sud: deux ministères bloquent l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs

Posté le par AFP

Les ministères sud-coréens de la Défense et du Commerce ont indiqué jeudi avoir bloqué l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs, en attendant des explications par la start-up chinoise concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs.

Vendredi, le régulateur chargé de la protection des données personnelles avait annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs, à l’instar d’autres pays dont la France et l’Irlande.

« Les mesures de blocage de DeepSeek ont été mises en oeuvre spécifiquement pour les PC militaires connectés à Internet », a précisé le ministère à l’AFP.

Un autre ministère, celui du Commerce, a indiqué que l’accès à DeepSeek avait également été restreint, de manière provisoire, sur tous les ordinateurs de son administration.

« Nous avons temporairement bloqué DeepSeek car il n’a pas répondu à l’enquête de la Commission de protection des informations personnelles », a déclaré à l’AFP un responsable du ministère du Commerce.

Les géants technologiques sud-coréens comme Samsung Electronics ou son rival SK Hynix sont des fournisseurs majeurs des microprocesseurs avancés utilisés pour les serveurs d’IA.

L’irruption en janvier du robot conversationnel R1 de la start-up chinoise a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût bien moindre, selon l’entreprise, ce qui remet en question le modèle économique du secteur de l’IA.

DeepSeek a aussi très vite commencé à susciter les inquiétudes des autorités à travers le monde.

Un jour avant son équivalente sud-coréenne, l’autorité italienne de protection des données personnelles avait lancé son enquête sur le robot conversationnel de DeepSeek, à qui elle a interdit de traiter les données des utilisateurs italiens.

Elle a justifié sa décision par les réponses « totalement insuffisantes » apportées par DeepSeek à ses questions sur l’utilisation des données personnelles.

Jeudi, le ministère de l’Intérieur australien a décidé, par une directive, de retirer de « tous les équipements fixes et mobiles du gouvernement australien » les programmes de DeepSeek, face à un « risque » sécuritaire jugé « inacceptable ».

La Chine a dénoncé cette décision, soulignant qu’elle s’opposait à la « politisation des questions économiques, commerciales et technologiques ».

cdl/vgu/roc

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse. »

Posté le par AFP


Réagissez à cet article

Commentaire sans connexion

Pour déposer un commentaire en mode invité (sans créer de compte ou sans vous connecter), c’est ici.

Captcha

Connectez-vous

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.

INSCRIVEZ-VOUS
AUX NEWSLETTERS GRATUITES !