Le groupe des pays arabes refusera tout texte ciblant « les énergies fossiles », a indiqué jeudi son représentant, le Saoudien Albara Tawfiq, à la conférence climatique de l’ONU à Bakou, à l’avant-dernier jour théorique de la COP29.
« Le groupe arabe n’acceptera aucun texte qui cible des secteurs spécifiques, y compris les combustibles fossiles », a déclaré en plénière ce négociateur saoudien dont le pays préside cette année le groupe arabe à l’ONU Climat.
Cette déclaration fait écho aux attentes des Européens qui réclament des efforts sur l’engagement de l’humanité à sortir des énergies fossiles, l’un des leviers de l’action climatique pour réduire les gaz à effet de serre.
L’année dernière, à la COP28, les Etats s’étaient quittés sur un accord appelant à accélérer la transition en dehors des énergies fossiles.
« Nous savons tous qu’il y a eu un recul », indiquait plus tôt le ministre irlandais Eamon Ryan à des journalistes après la publication dans la nuit précédente d’un projet d’accord.
« On a tenté d’interpréter ce que nous avions convenu l’année dernière comme un menu, et de revenir sur le libellé et les engagements, et cela doit cesser dans l’intérêt du groupe arabe également », a-t-il dit.
« Je me souviens qu’à Dubaï, Sultan (Al-Jaber, le président émirati de la COP28) m’a dit, +vous savez, Dubaï est aussi en danger, parce que c’est une région basse, et que des eaux hautes pourraient causer de réels dégâts+ », a affirmé le ministre.
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