La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a renouvelé mardi à la tribune de la COP29 ses propositions de taxes pour financer la lutte contre le changement climatique dans le monde en développement.
« Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes », a déclaré la très influente dirigeante de cette île des Caraïbes, énumérant le potentiel en centaines de milliards de dollars de taxes sur l’extraction d’énergies fossiles, le transport maritime, l’aviation ou encore les obligations et les actions.
Cette proposition est poussée par la Barbade, la France et le Kenya au sein de ce qu’ils appellent le Groupe de travail sur les contributions de solidarité mondiale, lancé en 2023, et qu’ils promeuvent activement auprès d’autres pays.
Le sujet est brûlant à la conférence de l’ONU sur le climat, à Bakou, où est censé se négocier un nouvel objectif d’aide financière annuelle pour les pays en développement vulnérables au dérèglement du climat.
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