Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé mardi les membres du G20 à « ne pas repousser » à 2025 la « tâche » des négociations climat en cours à la COP29 à Bakou.
Lula, dont le pays accueillera la COP30 l’an prochain à Belem en Amazonie, a par ailleurs affirmé que « dans la lutte pour la survie, il n’y a pas de place pour le négationnisme et la désinformation », en ouverture d’une séance plénière sur les questions climatiques au deuxième jour du sommet du G20 à Rio de Janeiro.
« Nous ne pouvons pas repousser à Belem la tâche de Bakou. La COP30 sera notre dernière chance d’éviter une rupture irréversible du système climatique », a également déclaré le président brésilien.
A la conférence de l’ONU sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, où les négociations sont entrées dans la dernière ligne droite, la déclaration conjointe du sommet du G20, publiée lundi soir, a suscité des réactions mitigées.
Les délégués présents à la COP29 ont salué des avancées sur la finance climatique mais regretté l’absence d’impulsion décisive, et l’absence d’engagement à accélérer la transition vers l’abandon des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï en 2023 et pas reprise à Rio.
Face aux dirigeants des plus grandes économies de la planète, Lula a rappelé son engagement à lutter contre la déforestation illégale en Amazonie d’ici 2030.
« Même si plus aucun arbre n’est arraché, l’Amazonie restera menacée si le reste du monde ne remplit pas sa mission de contenir le réchauffement climatique », a-t-il lancé. Il a notamment suggéré que « les pays développés du G20 anticipent leurs objectifs » de neutralité carbone à « 2040 ou 2045 » au lieu de 2050.
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