Bouygues Telecom: un plan de mobilité approuvé par les syndicats

Un plan de mobilité interne des salariés du groupe Bouygues Telecom a été signé par les syndicats de l’entreprise, qui craignaient un temps de voir advenir un plan de départs volontaires, a confirmé l’opérateur à l’AFP vendredi.

« Je me réjouis de la signature à l’unanimité de cet accord avec l’ensemble des représentations syndicales FO, CFDT, CFTC », a indiqué Sandrine Brissart, directrice des ressources humaines du groupe.

Le plan en question, qui s’achèvera fin septembre 2025, permet à tous les salariés du groupe et de ses filiales d’être accompagnés par Bouygues Telecom pour changer de poste vers l’une des filiales du groupe Bouygues ou Bouygues Telecom.

« Ce n’est pas le scénario du plan de départ volontaire qui a été choisi et nous nous en réjouissons », a commenté le syndicat FO auprès de l’AFP.

« A partir du moment où c’est basé sur le volontariat, évidemment, c’est quelque chose qui a du sens en ce qui nous concerne », a précisé l’un des membres du syndicat, qui a indiqué qu’il garderait une « attention très particulière » à ce que ces mobilités restent volontaires.

Les salariés concernés pourront bénéficier d’un accompagnement et de formations de la part de l’entreprise.

Le plan signé par les syndicats permettra aussi un accompagnement vers une mobilité externe « sécurisée ». Les salariés qui choisiront de quitter l’entreprise pour une autre société, à condition qu’elle ne soit pas concurrente, seront assurés de pouvoir revenir au sein du groupe dans les sept mois suivant leur départ et toucheront une prime à l’issue de ce délais.

« Les salariés qui resteront ne doivent pas avoir un accroissement de leur charge de travail », a souligné Azzam Ahdab, délégué syndical CFDT.

L’entreprise, qui a revu à la baisse début octobre certains de ses objectifs financiers à horizon 2026, est engagée dans des « travaux de maîtrise des coûts et d’efficacité opérationnelle ».

Bouygues Telecom entend ainsi poursuivre sa transformation et se dirige vers l' »arrêt des anciennes technologies », sur fond de guerre des prix entre les opérateurs.

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