Plusieurs dizaines de pays membres de l’ONU ont dénoncé, jeudi dans une déclaration rédigée par la Lituanie, la France et la Grèce, « les attaques » contre les médias en Birmanie et « le recours aux coupures d’internet ».
« Nous condamnons fermement (…) l’utilisation des coupures d’internet pour restreindre l’accès à l’information et le ciblage spécifique apparent de journalistes locaux et internationaux », indique la déclaration des trois pays européens, co-présidents à l’ONU du Groupe des amis de la protection des journalistes.
Les signataires « condamnent leur harcèlement, les arrestations arbitraires et les détentions » comme les attaques similaires contre les défenseurs des droits humains et autres membres de la société civile, ajoute le texte.
« Nous nous joignons à l’appel en faveur d’une remise en liberté immédiate de tous ceux qui sont détenus arbitrairement », précise la déclaration.
La junte birmane a ordonné jeudi aux fournisseurs d’accès de suspendre les connexions internet sans fil « jusqu’à nouvel ordre », a-t-on appris auprès d’un opérateur de télécommunications.
Les autorités ont déjà ordonné la suspension des transferts de données mobiles et cette nouvelle coupure risque de paralyser les communications en ligne dans le pays où très peu de gens ont accès à des lignes fixes.
Parmi les signataires figurent tous les membres de l’Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie, Israël, ou le Mexique. Sont absents de la liste notamment la Chine et la Russie.
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