François Bayrou a annoncé jeudi le lancement d’une mission afin d’établir d’ici juin une « stratégie spatiale nationale » devant permettre à la France de « rester une puissance de premier rang mondial » dans ce domaine à horizon 2040.
Confiée au Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), cette future stratégie sera élaborée avec les ministères concernés (Armées, Industrie, Enseignement supérieur et Recherche) et « devra couvrir les dimensions civiles et militaires », précise Matignon dans un communiqué.
Le gouvernement entend ainsi réaffirmer « le statut de leader de la France », dans « un contexte géopolitique marqué par une compétition internationale accrue et des mutations profondes du secteur spatial » – avec notamment la « menace russe » évoquée mercredi par Emmanuel Macron dans son allocution, le rapprochement entre Washington et Moscou mais aussi l’ascension fulgurante de la société SpaceX du milliardaire Elon Musk.
La France dispose cependant d’atouts: « le lancement réussi (d’un) satellite militaire » jeudi par la fusée Ariane 6 « en est la parfaite démonstration », souligne François Bayrou, dans ce communiqué.
Le satellite CSO-3 (pour « composante spatiale optique »), placé en orbite à 800 km, doit compléter la mini-constellation de surveillance de la Terre pour le ministère français de la Défense et améliorer ses capacités de renseignement.
Placé sous l’autorité du Premier ministre, la SGDSN va prochainement changer de patron. En poste depuis 2020, le préfet Stéphane Bouillon sera remplacé le 26 mars par l’ambassadeur de France en Iran Nicolas Roche, dont la nomination a été actée mercredi en Conseil des ministres.
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