Le gouvernement australien a renoncé à un projet de loi qui visait à sanctionner les plateformes ne luttant pas suffisamment contre la désinformation, a annoncé dimanche la ministre australienne des Télécommunications.
Le projet de loi prévoyait d’infliger aux entreprises des amendes qui auraient pu atteindre jusqu’à 5% de leur chiffre d’affaires annuel si elles n’avaient pas respecté de nouvelles obligations en matière de sécurité en ligne.
La ministre australienne des Télécommunications Michelle Rowland a indiqué avoir abandonné le projet de loi après s’être heurtée à une forte opposition au Sénat.
« D’après les déclarations publiques et les discussions avec les sénateurs, il est clair qu’il n’est pas possible de faire passer ce projet par le Sénat », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le texte a notamment suscité l’ire d’Elon Musk, qui, en septembre, a comparé le gouvernement australien à des « fascistes ».
L’Australie fait partie des pays à la pointe de la régulation des réseaux sociaux.
Un projet de loi sur l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans a été présenté au Parlement australien jeudi avec des amendes de plus de 51 millions de dollars australiens (30 millions d’euros) envisagées pour les entreprises en cas de non-respect des règles.
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 Agence France-Presse. »
Réagissez à cet article
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.
Inscrivez-vous !
Vous n'avez pas encore de compte ?
CRÉER UN COMPTE