Le château de Versailles et les entreprises d’intelligence artificielle (IA) Ask Mona et OpenAI ont annoncé vendredi un partenariat pour permettre aux visiteurs des jardins du vaste domaine de dialoguer avec ses statues et fontaines.
En scannant un QR code ou en photographiant un point d’intérêt du « plus grand musée de statuaire en plein air », les visiteurs « pourront dialoguer en temps réel avec 20 fontaines et statues emblématiques, leur donnant ainsi une voix pour raconter leur histoire de manière interactive », précise OpenAI vendredi dans un communiqué.
L’échange se fera « grâce à une interface web intuitive. Chaque échange leur révèlera des anecdotes, des récits historiques et des secrets méconnus, enrichissant leur exploration des jardins et leur compréhension du patrimoine versaillais », ajoute-t-il.
Après le déploiement de la réalité augmentée avec Ubisoft ou Google Maps, cette innovation grâce aux technologies de l’IA, vise à « mieux accompagner la découverte et la compréhension de nos jardins à la française, véritable prolongement du musée du château », a précisé à l’AFP le château de Versailles.
« Nous sommes en train de co-construire les contenus afin de mettre en place une expérimentation à partir du printemps (jusqu’à l’hiver 2025, ndlr). Si l’expérience est concluante, nous réfléchirons à l’enrichir et à la développer », a ajouté la même source.
Ce partenariat engage le château de Versailles (8,4 millions de visiteurs en 2024), son musée et son domaine à mettre à la disposition de ses partenaires les contenus scientifiques et les informations concernant ses collections.
« Il nous aide à aller plus vite et à exploiter les capacités d’innovation par des solutions techniques mais toujours avec un apport scientifique de notre part », a souligné la même source.
Ask Mona, entreprise française, va s’appuyer sur un tout nouveau modèle d’OpenAI en temps réel. « On branchera notre technologie sur ce modèle de langage, ce qui permettra de contrôler la donnée utilisée par l’IA pour répondre, qui sera issue du corpus de Versailles », a détaillé à l’AFP Marion Carré, sa co-fondatrice.
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