Plus de 500.000 Afghans ont été déplacés en 2024 du fait d’inondations, de la sécheresse ou d’autres catastrophes climatiques, a annoncé jeudi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
D’après un nouveau rapport de l’agence onusienne, près de neuf millions de personnes ont été affectées l’an dernier par des aléas climatiques dans le pays, l’un des plus pauvres au monde mais aussi l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique.
En 2024, « près de neuf millions d’individus ont été affectés par des aléas climatiques (…) et plus de 500.000 ont été déplacés par des inondations, la sécheresse et d’autres catastrophes », indique le rapport de l’OIM.
Selon cette source, 59% des déplacés se sont établis dans leur province d’origine et la plupart d’entre eux proviennent des régions de Hérat et de Farah (ouest).
Dans le sud-ouest du pays, des inondations ont causé la mort de 39 personnes en deux jours, d’après les autorités locales.
L’OIM indique que 96% des villages afghans manquent d’équipements pour alerter les habitants de catastrophes, mais également pour leur porter secours, et 92% ont un accès limité aux services d’urgence.
Plus de 11 millions de personnes risquent à l’avenir d’être gravement affectés par des désastres climatiques, particulièrement dans les provinces de Ghor (ouest), Khost (est) et Jawzjan (nord).
L’Afghanistan subit régulièrement des tempêtes et des crues soudaines meurtrières. En mai 2024, des crues subites dévastatrices avaient fait en quelques jours au moins 300 morts et de très nombreux disparus dans la province septentrionale de Baghlan.
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