Les femmes enceintes doivent se protéger des phtalates pour ne pas risquer une naissance avant terme.
Les futures mamans vont être contentes. Un nouveau produit vient s’ajouter à la longue liste de ce qui leur est interdit. Il ne s’agit pas d’alcool, tabac, ou de lait pas frais, il s’agit des phtalates. Ceux-ci pourraient induire des risques d’accouchement prématuré. C’est en tout cas la conclusion d’une nouvelle étude parue au Journal of the american medical association. Des chercheurs américains y témoignent de leurs observations suite à leur étude menée sur 482 femmes. Leurs mesures révèlent l’existence d’un lien entre l’exposition des futures mamans aux phtalates et les naissances prématurées.
Des échantillons d’urine ont permis de déterminer le taux d’exposition aux phtalates des femmes. Celles ayant connu un accouchement prématuré présentent des niveaux de phtalates plus élevés que les autres. Les scientifiques émettent l’hypothèse que les phtalates modifient le système immunitaire de la mère, la rendant moins tolérante à la grossesse et favorisant les accouchement avant 37 semaines d’aménorrhée.
Une conclusion alarmante car les phtalates sont très présents dans l’environnement et le quotidien des femmes. Cette substance est utilisée dans les plastiques, les emballages de cosmétiques, les jouets ou encore les chaussures. La contamination se fait par contact, les phtalates migrant vers la surface de la matrice. Ils peuvent alors contaminer les aliments recouverts de films plastiques qui sont ensuite ingérés, migrer dans les cosmétiques appliqués directement sur la peau… Une omniprésence toxique, particulièrement pour cette population fragile que sont les femmes enceintes.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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